Il se tient depuis ce mercredi 20 octobre, au Kempisky, Hôtel du fleuve Congo, la Table ronde inclusive sur les violences sexuelles liées aux conflits en République démocratique du Congo (RDC).

Une initiative de Denise Nyakeru, première dame de la République, dont les ateliers ont été ouverts par le président de la République, Félix Tshisekedi.

Intervenant depuis la Suisse par visioconférence, Denis Mukwege, médecin gynécologue congolais et Prix Nobel de la paix a plaidé pour « réparation judiciaire » des victimes.

À l’en croire, il faudrait la création d’un tribunal pénal international, devant statuer sur les violations des droits de l’homme commises au Congo depuis les conflits des années 1996. Soutenant ces assises, le fondateur de l’hôpital de Panzi a « remercié les autorités congolaises pour leur initiative de mettre en place le Fonds national de réparation des violences sexuelles liées aux conflits ».

Du côté des organisateurs l’on a indiqué que les travaux de Kinshasa poursuivent l’objectif principal, d’amener les parties prenantes à un dialogue sur les préalables de la mise en place du Fonds de réparations en faveur des victimes. Des réflexions seront aussi menées pour la formulation d’une politique nationale, en vue de réparation efficace.

En outre, ça sera l’occasion :

En sa qualité de Championne des Nations-Unies pour la prévention des violences sexuelles liées aux conflits, Denise Nyakeru entend entre autres, s’afficher au plus haut niveau, comme voix d’espoir pour les victimes des violences sexuelles; d’aider les survivants à saisir l’opportunité pour faire entendre leurs voix auprès des décideurs politiques, de participer activement au processus d’élaboration de la politique de réparation; inciter la société civile à poursuivre les efforts de sensibilisation auprès du gouvernement et de la communauté internationale, pour l’octroi des facilités de réparations en faveur des victimes ;

Par ailleurs, l’épouse du chef de l’Etat a invité les Agences du système des Nations-Unies à d’encourager à soutenir le gouvernement de la RDC, à concrétiser son action visant à restaurer les victimes de violences sexuelles et autres crimes graves; aux experts des organisations nationales et internationales, elle a appelé d’apporter des conseils et assistance technique, en vue de l’opérationnalisation du Fonds de réparation des victimes.

Adrien AMBANENGO