Le séjour, fin décembre dernier début janvier 2022, dans l’espace Grand Kasaï a été révélateur de la faiblesse de la gouvernance du successeur de Joseph Kabila. Cela, trois ans après l’accession de Félix Antoine Tshisekedi au pouvoir le 24 janvier 2019.

Dans une déclaration consultée par votre journal, le Député Kanangais, André Claudel Lubaya a soutenue que par sa complaisance, Félix Tshisekedi est le seul responsable de son échec.

 » Le voyage du président au Kasaï a été révélateur de la faiblesse de sa gouvernance et de l’échec de celle-ci, 3 ans après », déclare-t-il avant de renchérire: « La population le lui a signifié et ses ministres l’ont avoué. Par sa complaisance, il en porte seul toute la responsabilité et lui seul peut relever la barre ».

Le président du parti politique UDA met le chef de l’Etat devant ses responsabilités et appelle à changer le fusil d’épaule, car l’année 2023 avance à pas de géant.

 » 2022 marquera au 19 janvier, la 4ème et avant dernière année du quinquennat. Il sera minuit moins cinq. Le temps restant est court. Il faudra évaluer le parcours, tirer les conséquence des choix opérés, passer à l’action effective et réaliser la promesse du progrès social », martèle-t-il.

Et de conclure :  » à ce stade du quinquennat, la remise en question s’impose pour réajuster la conduite des affaires publiques. Elle répond au souci d’aller vers un changement qualitatif. Cela implique des décisions courageuses qui marquent la rupture avec l’ordre actuel qui a démontré ses limites ».

Giscard Havril