Dans une déclaration vendredi 22 octobre, à la FIKIN (Foire international de Kinshasa), un groupe d’organisations internationales et mouvements citoyens pros régime de Kinshasa, accusent Moïse Katumbi, de recourir aux médias étrangers (français, américains, etc.), pour un lobbying, en vue de déstabiliser les institutions parmi lesquelles la présidence de la République.

« Nous sommes très fâchés et déçus par le comportement de Moïse Katumbi », a déclaré, Joël Mundadi Mputu, Coordonnateur de l’association des mouvements citoyens et ONG de défense de la souveraineté ( AMCODS)

Plus de 30 au total, ces structures estiment que le président de Ensemble pour la République, mènerait cette campagne dans plusieurs salons politiques des capitales occidentales, notamment aux USA, UE, dans une logique de ternir l’image des institutions congolaises.

« Nous sommes au courant du travail que fait Moïse Katumbi pour discréditer les institutions du pays en commençant par la présidence. Pour ce faire, il passe par les médias français, américains et autres. Il fait diffuser des messages des tensions imaginaires dans le pays« , apprennent-elles.

Ces organisations s’en tiennent à « la campagne de sape médiatique orchestrée sur RFI, France 24 et TV5« .
Et ce n’est pas tout. La revue de presse africaine diffusée sur les antennes de RFI, au lendemain de l’entérinement de Denis Kadima, comme président de la CENI, soit le 19 octobre 2021, est une autre preuve qui justifie leurs accusations.

« Nous appelons les congolais à être plus vigilants, nous devons barrer la route à toute personne qui viendra avec l’idée de brader la souveraineté de la RDC. À l’occasion de nous mettons en garde Moïse Katumbi qui vise la déstabilisation des institutions avec son plan machiavélique. Que les congolais ne le suivent pas dans son projet qui vise ses intérêts égoïstes« .

Les mouvements pro démocratie affirment être convaincus que l’ancien gouverneur de l’ex Katanga est en contradiction avec Félix Tshisekedi, son allié de l’Union sacrée au sujet du nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). «  Le président d’Ensemble pour la République a voulu imposer via l’Église du Christ au Congo (ECC) et l’Église catholique ses hommes à la tête de la CENI. Malheureusement sa carte n’a pas marché, parce que la majorité a triomphé« .

En rappel, dans une correspondance au président Tshisekedi, le 18 octobre dernier, le président du Tout Puissant Mazembe, invité le chef de l’Etat à ne pas investir l’équipe de Kadima à la tête de la CENI, afin d’éviter au pays un nouveau cycle de désordres.