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RDC: Hervé Ladsous souligne la nécessité d’un «appui majeur» pour des élections en 2017

« Je tiens à souligner qu’il faudrait un appui politique, financier, technique et logistique majeur pour que les élections se tiennent en décembre 2017 », a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, mercredi 11 janvier devant le Conseil de sécurité. « Des retards dans […]

« Je tiens à souligner qu’il faudrait un appui politique, financier, technique et logistique majeur pour que les élections se tiennent en décembre 2017 », a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, mercredi 11 janvier devant le Conseil de sécurité.

« Des retards dans la mise à jour du fichier électoral, dans la mise en place du gouvernement de transition et la mise en œuvre des clauses de l’accord du 31 décembre pourraient avoir un impact négatif sur ce délai », a-t-il ajouté.
Hervé Ladsous a salué la signature du compromis politique du 31 décembre dernier qui prévoit l’organisation des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales avant la fin de cette année.

Pour lui, la signature de cet accord ouvre des perspectives nouvelles pour une résolution pacifique de l’impasse politique.
Hervé Ladsous a reconnu que l’accord du 31 décembre est intervenu « à un moment critique de la vie politique de la RDC où les tensions politiques montaient et des incidents violents avaient éclaté dans un certain nombre de villes du pays à la suite de l’expiration du second et dernier mandat du président Joseph Kabila le 19 décembre ».

Il en appelle cependant à des « efforts majeurs » pour avoir l’adhésion de tous les acteurs.
« Des efforts majeurs seraient nécessaires afin d’avoir l’adhésion de tous les acteurs et une mise en œuvre de bonne foi », a-t-il soutenu.

Selon Ladsous, l’absence d’une telle adhésion pourrait rendre difficile la mise en œuvre de l’accord et « aurait des conséquences néfastes au plan politique sécuritaire ».

Le Mouvement de libération du Congo (MLC) et ses alliés regroupés au sein du Front pour le respect de la constitution (FRC) et quelques opposants signataires de l’accord de la cité de l’union africaine n’ont pas encore signé le compromis politique du 31 décembre.

KInshasa Times/Radiookapi

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