La ville province de Kinshasa, organise du 24 au 25 novembre prochain le forum DRC-Africa Business (Forum des affaires en Afrique).

Sous la présidence du chef de l’Etat congolais, Felix Tshisekedi, cette messe économique s’impose comme objectif, l’amélioration des conditions de vie des populations de la République démocratique du Congo (RDC) et d’autres pays africains, en développant la valeur ajoutée des ressources minières qui entrent dans la fabrication des batteries électriques notamment, le cobalt, le cuivre, le lithium, le manganèse, le nickel et le graphite.

Ce, afin de profiter de la transition mondiale vers les énergies vertes, l’utilisation de l’électricité dans les systèmes de transport et la décarbonation rapide, en vue d’éliminer totalement les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Ce qui en fait une tâche urgente.

Et ce n’est pas tout. Il vise également à stimuler le développement d’une chaîne de valeur et d’un marché dynamique pour les batteries, les véhicules électriques et les énergies renouvelables en Afrique. Le développement de ces chaînes de valeur permettra à l’Afrique de gagner une plus grande part du marché des batteries de véhicules électriques, en pleine expansion qui atteindra 8000,8 milliards de dollars américains, d’ici à 2025 et 46 000 milliards de dollars en 2050, a-t-on appris.

La RDC première productrice de cobalt au monde

La RDC fournit environ 70% du cobalt utilisé pour produire les batteries. Un composant essentiel pour alimenter les véhicules électriques et pour stocker l’énergie dans les systèmes solaires et éoliens.

La chaîne de valeur liée à l’exploitation minière et le traitement des minéraux est très peu développée en RDC, le pays ne reçoit que 3 % de la valeur mondiale des batteries et des véhicules électriques.

Soulignons que ces assises seront organisées par le Ministère congolais de l’Industrie, en collaboration avec la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique, Afreximbank, la Banque africaine de développement, l’Africa Finance Corporation, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, la Facilité africaine de soutien juridique et le Pacte mondial des Nations-Unies.