Le gouvernement congolais a démenti l’intrusion des militaires congolais lundi dernier dans une base de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO) à Kananga.

Selon un communiqué du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, les militaires qui pourchassaient une personne présumée auteur d’une infraction de constitution de groupes armés qui a trouvé refuge dans les installations de la Monusco n’ont pas pénétré dans l’enceinte de la Base.

« C’est à l’intérieur qu’il a brandi une carte de journaliste. C’est faux de dire que les militaires ont forcé les portes de la Monusco », a dit Lambert Mende.

Du côté de la Monusco, on affirme qu’un groupe de soldats, sous les ordres du général Marcellin Assumani, commandant des opérations dans la région des Kasaï, a forcé l’entrée de la base de la Monusco au prétexte de poursuivre un journaliste venu s’y réfugier .

« Les Nations unies sont préoccupées par ce très grave incident, d’autant plus que celui-ci s’est déroulé sous le commandement direct d’un officier supérieur », a déclaré le représentant du secrétaire général des Nations Unies en RDC Maman Sidikou dans un communiqué.

Le chef de la Monusco demande au gouvernement congolais « de s’assurer que les responsables de cet incident répondent de leurs actes et de prendre les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise plus ».