La situation dans la région du Kasaï en République démocratique du Congo (RDC) reste « l’une des pires crises des droits humains dans le monde ». C’est ce qu’a dit mardi 26 septembre la Haute-Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l’homme, Kate Gilmore.

Kate Gilmore a dans sa déclaration dénoncé les activités des milices et des forces de sécurité congolaises dans cette région qui ont conduit à ce qu’elle qualifie de « grave crise humanitaire ». Elle a notamment cité la centaine de villages détruits et le déplacement de plus d’un  million de personnes dont 35.000 réfugiés en Angola.

Par ailleurs, la Haute-Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l’homme a rappelé qu’il y a un an, elle s’était adressée devant son organe, immédiatement après « l’action brutale et systématique de l’armée et de la police congolaises qui avaient fait des dizaines de morts parmi les civils à Kinshasa et dans d’autres villes ».

Selon elle, le système judiciaire n’a pas fait montre d’indépendance. « L’impunité n’a pas été prise à bras le corps et la violence a été à nouveau perpétrée par les forces de sécurité à l’encontre de la population congolaise », a-t-elle conclu.