L’Observatoire de la dépense publique ( ODEP) juge irrationnelle la demande de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), en vue du décaissement de 640 millions de dollars américains, pour les activités électorales en 2022.

D’après la structure de suivi de la dépense publique, « le budget actuel ne devrait pas dépasser 350 millions de dollars américains pour couvrir les élections présidentielles, législatives nationales et provinciales  » même si on y ajoutait la révision du fichier électoral, évalué à 70 millions USD ».

« En 2018, 52% du budget a des opérations électorales couvraient l’acquisition des matériels et la quincaillerie électorale. Ce qui existe déjà d’après le rapport du processus électoral 2012 à 2019 », indique un document de l’ODEP.

Ce dernier invite le Premier ministre Sama Lukonde à prendre des mesures nécessaires pour garantir à la CENI la jouissance effective de l’automne financière mais également à prendre une décision pour encadrer la procédure de mise à disposition effectuée par le gouvernement à la Ceni.

Au ministre des Finances, l’ODEP l’appelle à exiger un plan de décaissement avec chronogramme d’activités, avant toute mise à disposition de fonds.

Cette structure sollicite d’un autre côté, un audit de la centrale électorale par l’Inspection générale des Finances et la Cour des comptes de 2013 à ces jours.