C’est le président ougandais Yoweri Museveni qui l’a annoncé samedi 20 novembre, dans une adresse à la population de son pays, sur la situation sécuritaire, après les attentats qui ont eu lieu la semaine dernière, à Kampala, la capitale ougandaise.

Le premier citoyen ougandais a rassuré à ses concitoyens que les membres des cellules des Forces démocratiques alliés (ADF), responsables des attaques des derniers mois, selon les forces de sécurité ougandaises, seront arrêtés jusqu’au dernier.

Déjà, douze éléments présumés ADF ont été tués par l’armée ougandaise, 106 autres suspects ont été arrêtés depuis le mois de juin dernier, période à laquelle il y a eu tentative d’assassinat d’un officier armé et ministre ougandais des Transports, Katumba Wamala, attaque que Kampala a, attribué à la cellule terroriste, responsable des derniers attentats au coeur de la capitale, a-t-on souligné.

Yoweri Kaguta a, à la même occasion, affirmé être en pourparlers avec son homologue congolais, le président Tshisekedi Tshilombo, pour une éventuelle arrivée des forces ougandaises sur le sol congolais, afin de combattre les ADF au cœur de leur système, craignant les menaces qui continuent à peser sur son pays.

Rappelons que, depuis une vingtaine d’années, la partie orientale de la République démocratique du Congo est laminée par l’insécurité. Elle sert également de base opérationnelle aux islamistes des ADF.