La question reste sur toutes les lèvres en République Démocratique du Congo (RDC). Et ce, depuis sa dernière déclaration, dans une correspondance adressée, le 18 octobre dernier, à Félix Antoine Tshisekedi, Président congolais, avant l’investiture du nouveau bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), avec à sa tête le très controversé Denis Kadima.

Le suspense continue à gagner du terrain, après la diffusion, sur les antennes de la radio France Internationale (RFI), de l’information selon laquelle, le président de Ensemble pour la République aurait fédéré la position de Jean-Pierre Bemba Gombo, s’agissant de la CENI. Autrement, Ils auraient bougé et Katumbi serait pour le renforcement de l’observation nationale et internationale des élections, en lieu place du combat sur la personne à la tête de cette structure d’appui à la démocratie.

Contrairement à ce qu’a rapporté le média français, Francis Kalombo, membre du parti de l’ancien gouverneur du Katanga, a indiqué ce dimanche 31 octobre sur les antennes de la radio Top Congo FM, émettant en RDC, qu’il n’y a jusqu’ici aucune position prise par le président du Tout Puissant Mazembe (TPM).

 » Il n’y a aucune décision prise », quant à l’avenir de Moïse Katumbi au sein de l’Union sacrée.

« Moi, étant la bouche autorisée, je sais que Moïse Katumbi est en train de consulter et jusqu’à présent, il n’a pas fini ses consultations. Il est en plein dedans », a-t-il déclaré.

L’adjoint au porte-parole de Moïse Katumbi, a ajouté que pour l’heure, le Chairman consulte encore et toujours.

« Après les ambassadeurs, Moïse Katumbi a rencontré les sénateurs et les députés de Ensemble pour le changement province par province, et il continue aujourd’hui (dimanche 31 octobre) avec ces rencontres. La liste est encore longue ».

Et de rassurer: « Moïse Katumbi va consulter tout le monde jusqu’à l’épuisement et la fin, soit par un point de presse soit par communiqué, il donnera la position de sa famille politique ».

Il faut dire que l’entérinement de Denis Kadima ( accusé très proche du pouvoir par les églises catholique et protestante) à la Ceni déchire la classe politique congolaise et la société civile. Le manque de consensus autour de cette désignation est regretté par plusieurs pays de l’Union européenne. Dans une déclaration commune, ceux-ci ont appelé au consensus.

Giscard Havril