C’est dans un stade des Martyrs plein que Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, a lancé, dimanche 19 décembre, sa campagne pour la présidentielle du 20 décembre prochain. De blanc vêtu, l’actuel chef de l’État a demandé la confiance de Congolais pour la poursuite du “développement de la RDC” qu’il a déjà “amorcé”. 

Dans son allocution, Felix Tshisekedi est revenu sur les embûches qu’il a rencontrées avec ses partenaires de la coalition (FCC) au début de son quinquennat. Avant de dresser un bilan qu’il juge positif de son premier mandat.

Le candidat Martin Fayulu Madidi, lui, a démarré sa campagne dans son fief à Bandundu dans la province du Kwilu. Ce dernier s’est présenté comme le « candidat de la rupture et de la lutte contre les activateurs ». Martin Fayulu a boycotté le plan d’une candidature commune de l’opposition élaborée à Pretoria en Afrique du Sud.

Ce plan donne Moise Katumbi comme candidat de l’opposition dans un bloc qui regroupe les candidats comme le Dr Denis Mukwege, Delly Sessanga, Augustin Matata. 

A travers une vidéo publiée sur la toile, Matata Ponyo annonce avoir désisté en faveur de Moïse Katumbi. « En référence aux conclusions des travaux de Pretoria, auxquels mon parti, le LGD a pris part, j’annonce mon ralliement à Moïse Katumbi Chapwe, qui portera le ticket de l’opposition à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 », a déclaré l’ex-Premier ministre. 

Les candidats ont 30 jours pour convaincre l’électorat. Vingt-six candidats sont en course pour la présidentielle et des milliers des candidats vont disputer les 500 sièges de l’Assemblée nationale et les sièges des assemblées provinciales. Ce triple scrutin va se tenir le 20 décembre.

Journaliste d'investigation, licencié en sciences de l’information et de la communication. Spécialiste des questions politiques et judiciaires. Reporter à KinshasaTimes depuis 2020