Les étudiants de l’université de Kinshasa (UNIKIN), ont déploré lors d’un interrogatoire réalisé vendredi 21 février à Kinshasa, la lenteur des travaux effectués dans cet alma mater et disent non à une probable année blanche.

Plusieurs étudiants de cet établissement ayant l’œil sur les travaux de réhabilitation lancés par le gouvernement et effectués depuis le début du mois de février, indiquent que ces travaux avancent à pas de tortue et supposent par ailleurs, la non rentrée officielle des étudiants telle que prévue par le gouvernement ce 24 février 2020.

‘’Nous sommes entrain de voir comment est-ce que ces travaux évoluent. Avec cette énorme lourdeur dans son exécution, je crois qu’il y’a risque que le 24 janvier date à laquelle le gouvernement a fixé la rentrée officielle, qu’on ne retourne dans nos auditoires pour parachever cette année académique’’, a indiqué un étudiant de cette académie.

L’identification des étudiants, indique une autre étudiante, n’a pas encore débuté. Les salles d’études et les bureaux saccagés lors des violences des 6 et 7 janvier, n’ont pas été remis en état de recevoir étudiants et personnels administratifs. « Qu’ils nous expliquent comment d’ici quelques heures, ils vont procédé à l’accueil de plus 7 milles étudiants dans le site’’ S’est-elle interrogé .

Plus l’élasticité des travaux s’accroît, plus l’affirmation d’une année blanche s’installe.

Suivant le calendrier ministériel des activités académiques dans les établissements publics, les épreuves d’ examens dites de la « Mi-session » se déroulent pour la plus part, du 27 au 29 février 2020.

Bien que l’université de Kinshasa soit buté à cette réalité, plusieurs étudiants ont indiqué que certains sont en pleine attente de la délibération de l’année dernière.

Cependant, à 24 heures de la date fixée pour la reprise des activités tant académique qu’administrative, à la colline inspirée, c’est le silence observé au niveau du ministère de tutelle qui laisse à désirer.