Dans une mise au point du gouvernement de la République démocratique du Congo circulant sur les réseaux sociaux depuis le samedi 16 septembre tard la nuit, après la vague de protestations et contestations contre la décision du ministère des affaires étrangères d’invalider à dater du 16 octobre prochain les passeports semi-biométriques même en cours de validité, le gouvernement est revenu pour rassurer.

Selon l’exécutif congolais, la circulation au même moment de deux sortes des passeports congolais (semi-biométriques et biométriques) pose un problème de fiabilité au regard des ambassades, chancelleries et consulats étrangers. Certains «puissances » étrangères auraient déjà donné un ultimatum pour ne plus accepté dans leur territoire des détenteurs du passeport semi-biométrique.

«Le passeport semi-biométrique peut s’obtenir rien qu’avec une simple photo, parfois scannée ; ce qui ne met pas à l’abri de contrefaçon ou de diverses falsifications à l’heure où tous les pays sont engagés dans une lutte acharnée contre le terrorisme», avance le gouvernement de la RDC.

Réaffirmant que le passeport congolais «reste» et «demeure» un bien de l’Etat congolais, la mise au point du gouvernement indique que ce dernier peut le retirer de la circulation pour l’une ou l’autre raison, mais rassure que ceci est fait pour le bien des congolais. «Le gouvernement tient donc à rassurer la population que c’est pour son bien être que cette décision a été prise». 

Il est à remarquer que l’exécutif central ne reviendra pas sur sa décision, si ce message publié s’avère vrai. La rédaction de KINSHASATIMES.CD a tenté de joindre le porte-parole du gouvernement pour vérifier l’authenticité de cette mise au point sans en-tête, ni signature faisant le tour de la toile, mais sans succès.