Dix-huit réfugiés burundais ont été tués vendredi 15 septembre à Kamanyola dans la province du Sud Kivu lors d’échauffourées entre les Forces armées de la République démocratique du Congo(FARDC)et un groupe des réfugiés qui exigeait la libération de quatre des leurs arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi, puis « expulsés vers leur pays d’origine ».

Selon le directeur de cabinet du ministre de l’intérieur du sud Kivu, Josué Boji, Les FARDC ont voulu disperser les réfugiés « en tirant des balles en l’air mais ils ont été débordés par les jets de pierres ».

« Nous déplorons la mort d’un militaire Fardc et de 18 réfugiés » burundais, a-t-il souligné, avant de préciser que ce bilan est provisoire, « étant donné que les réfugiés ont emmenés les corps d’autres tués au camp pakistanais de la Monusco à Kamanyola« .

Cependant un réfugié burundais donne un bilan de « 31 morts et au moins 105 blessés » dont une quinzaine très grièvement. J’ai vu des gens tomber, des hommes, des femmes et des enfants qui n’avaient aucune arme, a-t-il témoigné.