Dans une dépêche parvenue à Kinshasatimes.net l’Associations de la Paix aux Enfants Vulnérables Orphelins et Veuves APEVOV ASBL rapporte un cas d’enlèvement de 5 civils le dimanche 16 Août dernier par des éléments FNL.

Selon APEVOV, parmi les civils enlevés figurent 2 étudiants de L’institut Supérieur Pédagogique d’Uvira, qui quittaient le village de Ndunda pour la ville d’Uvira où ils suivent les cours.
Cette organisation de défense des droits de l’homme fait savoir que les personnes enlevées ont été capturées grâce à une collaboration entre leurs ravisseurs et certains jeunes du milieu avant d’être amenées vers une destination inconnue.

 » ce dimanche le 16 août 2020 vers 15 heures à Mwaba secteur 5 personnes, dont 2 étudiants de l’ISP Uvira, originaires du village Ndunda dans le groupement kabunambo ont été enlevée par les hommes armées FNL en connivence avec certains jeunes jeunes congolais vers une direction inconnue. » écrit l’organisation


Pour le moment indique l’organisation, leurs ravisseurs exigent une rançon de 4000$ pour obtenir la libération de ces 2 étudiants en otages.

L’organisation renseigne qu’avant de partir ces malfrats ont violé une fille de 14 ans dans le village de Mwaba.

Signalons que l’insécurité est devenue grandissante dans cette partie de la province du Sud-Kivu. Elle est surtout caractérisée par des kidnapping et enlèvements des personnes par les éléments des groupes armés actifs dans la région.

Cette situation crée une frustration de la part de certains habitants de la plaine de la Ruzizi, qui commencent à avoir peur de se rendre leurs champs pour des activités agricoles.

Pas plus tard qu’en date du 3 août dernier, Maleba Rugondo, président des sages de la cité de Sange a été enlevé par des inconnus, alors que la victime se trouvé dans son champs situé à Mataba dans le quartier Musenyi quand des hommes armés l’ont amené avec eux.

Ces cas et autres ne laissent pas indifférents les acteurs et associations de défense des droits de l’homme qui ne cessent d’en appeler à l’intervention des autorités politico-administratives. Ils déplorent le fait que cette situation affecte négativement les activés des paysans qui ne vivent que de leurs champs.