Les propos de Lambert Mende, député membre du FCC, tenus lors d’une conversation privée avec un membre de la Convention des congolais unis ( CCU) son parti politique n’ont pas laissé indifférent le Mouvement de libération du Congo (MLC).
Dans un communiqué datant du 17 août 2020 et qui porte la signature de sa secrétaire générale Ève Bazaïba Masudi, le parti de Jean-Pierre Bemba Gombo condamne l’inféodation du pouvoir judiciaire en général et de la Cour constitutionnelle en particulier. Une tentative rétrograde qui frise un recul de la démocratie, indique le document.

« Le MLC condamne avec la dernière énergie cette rétrograde qui frise un recul de la démocratie qui porte atteinte à l’indépendance des juges de la Cour constitutionnelle qui ne sont soumis qu’à l’autorité de la loi », affirme le communiqué. Et ce n’est pas tout. L’ex mouvement politico-militaire menace de lancer une consultation judiciaire à l’effet d’identifier et d’établir les éléments constitutifs d’une infraction aux lois du pays. Et ce, pour que pareil comportement ne se reproduise.

Avant d’inviter à la vigilance ses militants et l’ensemble du peuple congolais, le Mouvement de libération du Congo a rappelé que les trois derniers cycles électoraux organisés en RDC ont été chaotiques et que les juges ont pris des décisions qui ont été édictées par les dirigeants au pouvoir. Il sied de rappeler que dans une communication privée, Lambert Mende Omalanga, ancien ministre de communication et des médias a interpellé un membre de son parti politique, d’avoir engagé le parti dans un dossier des juges de la Cour constitutionnelle, sans en obtenir mandat préalable au niveau du parti. Un comportement qui a coûté la radiation dudit membre du parti cher à Mende.