L’Union Nationale de la Presse du Congo, section du Sud-Kivu condamne la répression violente et la barbarie policière, survenues au terrain de Funu, le dimanche 18 avril dernier lors d’un meeting anti-Ngwabidje,  dont un journaliste a été victime.

Ce pendant, l’UNPC exprime sa compassion à Pascal Boji, journaliste de canal Futur qui a été bêtement traité par les éléments de la police pendant qu’il couvrait ce meeting organisé par certains députés provinciaux.

Tout en dénonçant cette façon de faire  des éléments de l’ordre, l’UNPC demande à la police nationale congolaise, inspection provinciale du Sud-Kivu de présenter des excuses pour cet énième cas de répression incontrôlée enregistrée dans cette partie du pays.

Dans ce document dûment signé par Dariuus Kitoka et Égide Kitumaini, respectivement président et secrétaire, l’UNPC crie à la légèreté avec laquelle l’inspection provinciale de la police a minimisé le nombre des personnes blessées, mettant en danger des vies humaines, en réduisant délibérément tous les cas à un  seul blessé léger.

Par ailleurs, le comité sectionnaire des journalistes en province, dit regretter que certains communicateurs de la cellule de communication du gouverneur disent que les images du drame de Funu sont montées de toutes pièces 

Et de poursuivre ,les liens à celle de Beni, pendant qu’un journaliste en est sorti blessé et interné aux cliniques Berna pour des soins.

En outre, l’UNPC demande au gouverneur de province Théo Ngwabidje Kasi de sanctionner  ceux qui, volontairement ou non, s’adonnait à humilier les chevaliers de la plume et du micro.

De son côté, la police nationale congolaise, dit ne pas  reconnaître tous les faits lui charger.
Il ajoute avoir fait le constat d’une seule personne légèrement blessée, pourtant plusieurs sources affirment que plus de 20 personnes seraient gravement blessées, dont le confrère Pascal Boji.