Au-delà du thème axé sur la culture retenue pour la mandature de la République démocratique du Congo (RDC) à la tête de l’Union africaine (UA), la RDC a également hérité de la campagne contre l’insurrection en afrique intitulé “faire taire les armes », lancée sous la mandature du président Sud-africain Cyril Ramaphosa.

C’est dans cette optique que la question sur les trois coups d’états successifs d’Afrique durant le mandat du président Tshisekedi a été posé lors de cette conférence sur le Bilan du président congolais.

En réponse, Zénon Mukongo Ngay rapporteur du Panel, a indiqué que « la succession des putschs sur le continent noir doit nous interpeller et nous pousser à relancer le débat sur les démocraties en Afrique ».

« Il faut une réflexion approfondie sur la question pour qu’ensemble nous puissions voir si la manière d’appliquer la démocratie en Afrique est bonne où pas », a-t-il soutenu .

Ce membre de la commission RDC pour le Conseil de sécurité a également rappelé que cette question de succession de coups d’états avait été évoquée lors de la présentation du rapport « de la commission paix et sécurité de l’Union Africaine où le chef de la diplomatie congolaise avait eu le courage de parler de manière ouverte en postulant que cette situation devrait être une interpellation et une occasion pour nous africains de réfléchir sur le modèle démocratique africaine ».

Rappelons que, durant la mandature de la RDC à l’Union Africaine, le continent a connu des coups d’États au Burkina Faso,Mali et en Guinée.