« Le slogan qu’Etienne Tshisekedi nous a laissé, c’est le peuple d’abord et non Moise ou encore Katumbi d’abord », a décrié le coordonnateur de la Coalition des alliés d’Etienne Tshisekedi (Cat), Jean Pierre Lisanga Bonganga, au lendemain de son exclusion du Rassemblement proche de Félix Tshisekedi, pour avoir dénoncé l’existence de deux courants au sein de cette plateforme.
Une décision, qu’il ne reconnait pas. Car, l’homme, bien connu pour son franc parlé, indique que depuis le décès du leader, Etienne Tshisekedi, c’est Moise Katumbi qui donne des ordres au sein du Rassemblement Limete.
« … l’exclusion pour moi, ça n’existe pas. Les présidents des partis sont là. Ce sont eux qui doivent exclure. Ce n’est pas le secrétaire général de l’Udps qui exclut. Le secrétaire général de l’Udps exclut à l’Udps. Il n’exclut pas à la Cat. Le président de G7, Pierre Lumbi, ne peut exclure que chez lui au G7 et non à la Cat ».
Il qualifie cette décision de pétard mouillé, C’est un non événement.
« Un cadre ne peut pas chasser son supérieur. Ça n’existe nulle part au monde. C’est une tactique… tout simplement, parce que nous avons parlé du courant Tshisekediste face au courant Katumbiste, et comme toujours, c’est Katumbi qui donne l’ordre. Or, ici à la Cat, personne n’a peur de Katumbi », a déclaré cet opposant proche de Félix Tshisekedi.
La Cat se ligue contre le G7 et contre toute initiative qui irait à l’encontre de l’idéologie politique, mieux du combat mené par Etienne Tshisekedi. Avant que son coordonnateur lâche ceci :
« Nous sommes habitués à des combats. Et ce qui est en face de nous ce n’est même pas un combat. Parce que lorsque le président Etienne Tshisekedi a lancé l’idée du dialogue, personne n’y croyait et nous nous sommes retrouvés seuls contre tous. Les amis, G7, la Dynamique et autres étaient allés à Ndjili, on les appelait les antidialogues. Aujourd’hui ce sont les antidialogues qui se sont prononcés pour le dialogue. Donc, nous n’avons pas peur d’eux…. Je suis à l’aise pour un combat pareil, surtout qu’on mène ce combat au nom du peuple », a conclu Lisanga Bonganga.