C’était attendu depuis la victoire du parti au pouvoir, le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA), aux élections générales avec plus de 64 % des suffrages, sur ses deux principaux concurrents, l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita) et la Casa-CE qui ont respectivement recueilli 24,04 % et 8,56 % des voix.
ç’arrive finalement ce 26 septembre : Joao Lourenço élu président aux suffrages indirectes , succède à la tête du pays au président José Eduardo dos Santos.
Le MPLA, au pouvoir depuis l’indépendance arrachée par l’Angola au Portugal en 1975, conserve le pouvoir avec une majorité absolue des 220 sièges du Parlement certes, mais la figure du président d’ores et déjà est nouvelle.
Plusieurs chefs d’États et de gouvernements sont invités à cette cérémonie, parmi lesquels Paul Kagame du Rwanda, le russe Vladimir Poutine et tant d’autres.
Comme Jakaya Kikwete en Tanzanie, Edouardo dos Santos, cède son fauteuil à son Dauphin, désormais ancien ministre des affaires étrangères. Une alternance dans une Région des Grands-Lacs où l’accumulation des mandats, les référendums s’accumulent.