Au cours de leurs échanges du 28 septembre, le Rassemblement de l’opposition a signifié au président de la commission de l’Union africaine que « en sabotant la mise en oeuvre de l’accord trouvé le 31 décembre 2016, Mr Kabila a, une fois de plus, démontré qu’il n’était pas un interlocuteur sérieux, » rapporte le communiqué de cette plateforme signé par le président de son Conseil des sages, Pierre Lumbi.
Le Rassemblement considère désormais qu’un dialogue avec le camp présidentiel n’est qu’un moyen pour l’actuel président de la République de faire baisser la tension afin de se pérenniser au pouvoir. Par conséquent, « qu’il y ait élections ou pas, Monsieur Kabila doit partir au plus tard le 31 décembre 2017, » martèle le communiqué.
Pour combler le vide juridique à la tête de l’Etat, le Rassemblement insiste sur l’idée d’une transition conduite par « des congolais intègres et compétents ayant pour mission d’organiser des élections crédibles, » auxquelles ils ne seront pas candidats.
Le président de la commission de l’Union africaine est venu à Kinshasa consulter les acteurs politiques de tous bords, pour s’enquérir de l’évolution du processus politique en RDC le week-end dernier.