Au cours de sa réunion du 9 janvier 2017 sur la RDC, le Conseil de sécurité de l’ONU a examiné la situation politique et humanitaire, les conditions de sécurité et la situation des droits de l’homme dans le pays.
Diagnostic, la situation politique, sécuritaire et celle des droits de l’homme se détériorent continuellement au cœur de l’Afrique, à l’image « des violences perpétrées contre des manifestants à Kinshasa et dans d’autres localités du pays le 31 décembre 2017, » ont noté les membres du Conseil. La situation humanitaire quant à elle, est « inquiétante et a atteint des niveaux catastrophiques dans certaines parties du pays, » ont-il souligné.
Remède, il revient d’une part, « aux autorités (congolaises) de respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales, en particulier le droit de réunion pacifique, et de faire preuve de la plus grande retenue dans leur réaction aux manifestations. Les forces de l’opposition, de leur côté, doivent se montrer responsables en assurant le caractère pacifique de leurs rassemblements, » instruit le communiqué final de ces assises. Et d’autre part, les États Membres de l’ONU doivent « accroître les financements pour répondre d’urgence aux besoins humanitaires dans le pays, » martèle-t-il.
Cependant, la thérapie capable de guérir la RDC de sa crise actuelle reste celle prescrite dans l’accord du 31 décembre 2016, selon le Conseil de sécurité de l’ONU. Il a pour ce faire « réaffirmé que la mise en œuvre effective » et « le respect du calendrier électoral adopté récemment » étaient essentiels pour un processus électoral crédible, dans la paix, pour « la transition démocratique du pouvoir. »
Appliquer l’accord, c’est distribuer entre autre des palliatifs comme « apaiser les tensions politiques, » notamment en procédant « à la libération des prisonniers politiques et mettre en œuvre intégralement toutes les autres mesures de confiance, dont plusieurs n’avaient pas encore été appliquées, » lit-on dans ce même communiqué.