Prince Epenge, l’un des membres de Lamuka et de la dynamique de l’opposition, a fustigé l’attitude de la justice congolaise ce vendredi 06 mars quant à la détention arbitraire du député provincial Mike Mukebayi à la prison centrale de Makala alors acquitté par la cour d’appel.
Selon lui, l’affaire est visiblement politisée. Il se questionne sur comment s’explique le fait que la cour constitutionnelle donne un arrêt, et la cour d’appel demande la libération de Mukebayi, mais le procureur à lui seul et de son gré, refuse de signer la réquisition de l’élargissement.
« Nous ne comprenons plus rien. Nous savons que cette affaire est politique et un règlement de compte et des pesanteurs politique », a souligné Prince Epenge.
La voix des sans voix, une ONG des droits de l’homme, rappelle cependant aux autorités de la République, que l’article 168 de la constitution stipule que : ‘’Les arrêts de la cour constitutionnelle ne sont pas susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires, sont obligatoires et s’opposent au pouvoir public.’’
Conformément à l’arrêt rendu par la cours constitutionnelle le 7 février 2020, la cour d’appel de Kinshasa/Gombe avait approuvé la libération de Mike Mukebayi le 3 mars 2020.
La partie défenderesse du député de Lingwala avait ainsi appelée la population congolaise à aller accueillir ce dernier à sa sortie de prison, mais une annonce officielle a été faite aux avocats, leurs rendant compte du refus de la signature par le procureur près de la cour d’appel de Kinshasa/Gombe du document pouvant permettre la libération du député provincial Mike Mukebayi.
Dieu Merci Liloko, stagiaire de l’Ifasic