Cela fait trois ans, depuis que Zaida Catalan et Michael Sharp, deux membres du groupe d’experts des Nations unis en matière des violences sexuelle, ont été tués au Kasai central alors qu’ils enquêtaient sur les violences qui faisaient rage dans la région de Kasaï près de Bunkonde le 1 Mars 2017 village situé à 75 kilomètres de Kananga.
Les trois congolais qui les accompagnaient dans cette enquête ont disparu sans laisser de trace.
Le 5 juin 2017, s’ouvre devant le Tribunal militaire de Kananga un procès des présumés meurtriers des deux experts.
Après cette première audiences au près du tribunal militaire, le dossier est envoyé à la cour militaire de l’ex-Kasaï occidental.
Parmi les accusés, figurait un officier supérieur de l’armée congolaise,le colonel Mambweni.
Trente personnes sont en détention et jugées actuellement par la cours militaire et une vingtaine des personnes sont toujours recherchées.
Elles sont accusées d’association de malfaiteurs,des meurtres et de Participer au mouvements insurrectionnels.
Trois ans après l’assassinat de ces deux experts de l’ONU, la justice militaire tente toujours d’élucider ce meurtre .
Gedidia stagiaire Ifasic