Une grogne a été constaté dans la matinée de ce lundi 13 avril 2020 dans la ville de Bukavu. Plusieurs manifestants déployés dans les grandes artères de Bukavu exigent la libération du président national de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) Vital Kamerhe arrêté depuis la semaine dernière.
Dans les périphéries de Panzi, grand hôpital situé à Bukavu, capitale du Sud-Kivu, province de la République démocratique du Congo, des branches d’arbres ont été juxtaposées, quelques routes barricadées, pneus brûlés, accompagnés des cris et danses des jeunes manifestants.
Même situation à Kalengera sur la route Bukavu-Kavumu.
Selon Éric Mutembezi, vice-président de la jeunesse en charge de mobilisation au sein de l’UNC Sud-Kivu, la principale raison de ces revendications est la libération de Vital Kamerhe. Dit-il, « nous allons continué à manifester jusqu’à ce que notre président national sera libéré ».
Ils dénoncent une arrestation arbitraire, une humiliation pour leur leader et une manipulation politique pour l’empêcher de se présenter à la prochaine présidentielle.
Placé aux arrêts depuis le mercredi 08 avril 2020, Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’Etat, a été accusé d’une malversation dans le cadre de la gestion du « programme des 100 jours » du chef de l’État congolais.