Le Président de la République, Félix Tshisekedi a échangé avec les deux présidents des deux chambres du parlement, Alexis Thambwe Mwamba et Jeanine Mabunda, à son initiative, le mardi à la Cité de la N’sele, sur l’évolution des activités parlementaires, afin qu’il soit édifié en direct et non par des différentes voix non autorisées.
La présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda a répondu à la presse au sortir de l’entretien avec le Chef de l’État, sur la question de l’arrêt de la Cour constitutionnelle, en rapport avec la controverse née à la suite de l’état d’urgence décrété par le Président de la République pour faire barrage au COVID19 en République démocratique du Congo.
Pour Jeanine Mabunda, il est important de rappeler qu’au moment où ils venaient de rencontrer le chef de l’État, le pays était entrain de lutter contre le COVID19 et que toutes les institutions se réunissent et travaillent pour accompagner, de manière efficace, les mesures prises par le Président de la République, en guise de barrage à la pandémie de Coronavirus.
Et c’est dans ce cadre là, indique t-elle qu’il a été évoquée la possibilité que les institutions Président de la République, Sénat et Assemblée nationale puissent se rencontrer assez souvent pour accompagner ces mesures salvatrices pour le peuple.
Pour la présidente de la chambre basse du parlement, il ne s’agit donc pas ici de revenir sur ce qui se dit ou ce qui a été fait, il faut plutôt regarder de l’avant, parce que pour le moment la population s’est mis autour du chef de l’État, du gouvernement, des institutions et des élus du peuple afin de chercher les meilleures mesures pour sortir le pays de cette pandémie.
« Ce ne sont pas les batailles politiques inutiles qui viendront nous distraire en ce moment si crucial « , a-t-elle martelé, estimant que le plus important c’est de regarder dans la même direction et voir ensemble comment avancer.
A la question de savoir si le congrès convoqué par les deux chambres aura lieu, elle s’est refusée à tout commentaire, se limitant à dire que le dialogue entre les trois institutions va se poursuivre dans le cadre des responsabilités qui sont les leurs.