Certains membres de la famille du directeur de Cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe, actuellement en prison, ont été appelés à s’expliquer devant les juges du parquet près de la cour d’appel de Kinshasa/Matete, concernant le programme 100 jours du président Félix-Antoine Tshisekedi.
Hier, mercredi 15 avril 2020, les juges du Parquet général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete ont décidé pour la seconde fois consécutive, de rejeter la demande de mise en liberté provisoire introduite par les avocats de Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’Etat.
Pour les avocats de la défense les faits qui sont reprochés à leur client se fondent sur des suppositions et ne sont nullement infractionnels et qu’il s’engage à remplir toutes les conditions qui lui seront imposées pour sa mise en liberté et offrira à la justice sa collaboration jusqu’à la clôture de l’instruction de la présente affaire.
Toujours dans l’affaire de détournement des fons alloués au programme de 100 jours, l’épouse du chef de cabinet de Félix Tshisekedi, Hamida Chatur Kamerhe, a été entendue vendredi dernier, dans le cadre de l’examen du fameux dossier de detournement des millions destinés aux travaux d’infrastructures et constructions des logements sociaux.
Après elle, Daniel Shangalume Nkingi, neuveu de l’inculpé a également été invité au Parquet général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete mardi dernier. Malheureusement, l’interessé ne s’est jamais pointé.
Actuellement, il est recherché pour detournement de deniers publics.
Dans l’entretemps, plusieurs noms ont été cités ; certains ont été interpellés. Quid sur le reste ?