Dans une déclaration signée par son président, M. Charles Mukiza, la Communauté Banyamulenge vivant à Kinshasa dénonce les actes des barbaries, des tueries et des viols que continuent de subir ses membres basés sur les Hauts-plateaux de Fizi, de Mwenga et d’Uvira.
Pas plus tard que le 19 avril 2020, alors qu’elles se sont rendues la veille dans leur champ pour s’approvisionner en vivres comme d’habitude, accompagnées par des éléments Fardc jusqu’à une certaine distance, dames Nyiramwiza et Nyiramutarutwa sont tombées dans une embuscade des groupes armés, responsables de la terreur dans cette partie du territoire national, et ont été sauvagement violées et mutilées.
D’autres personnes qui les accompagnaient ont échappé à ces massacres et d’autres encore sont portés disparus.
La communauté de Banyamulenge vivant à Kinshasa, indique qu’il est inconcevable que, pendant cette période où le monde entier est sous le choc de la pandémie du coronavirus et que la RDC se mobilise derrière les décisions et actions du Président de la République, Chef de l’Etat, à lutter contre cette maladie ainsi qu’à faire face aux désastres causés par des catastrophes naturelles, des groupes d’inciviques s’organisent pour mutiler, violer et tuer des paisibles citoyens dans leurs champs.
Exaspérée, elle demande à la justice tant civile que militaire de mener des enquêtes minutieuses en vue de punir les auteurs de ces actes cruels et inhumains.