La Police nationale a arrêté le leader du mouvement mystico-religieux Bundu dia Kongo, Zacharie Badiengila alias Ne Mwanda Nsemi, ce vendredi à 11H30. Cet assaut lancé contre lui et ses adeptes s’est deroulé pendant une heure et a causé plusieurs bléssés dont certains de ses fidèles et quelque policiers.
Certains de ses adaptes s’étaient rendus après quelques coups des gaz lacrymogènes et d’autres tirs.
En outres, les négociations entamées depuis hier dans l’après-midi n’ont pas permis d’éviter la violence entres les deux camps. Une ambulance a été dépêchée sur place et des morts sont également rapportés.
Le bilan de cet affrontement reste encore inconnu.
Rappellons de ce fait qu’il est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État. Ne Mwanda Nsemi s’était évadé de la prison de Makala, le 17 mai 2017. Plusieurs fois donné pour mort, il s’était finalement présenté le 6 mai 2019 dernier au siège du Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre (CNSA) aux côtés du président de cet organe, Joseph Olenghankoy.
Ramené en prison puis libéré provisoirement, cet ancien député, s’est autoproclamé Président le 4 janvier 2020. Il dit être bénéficiaire d’un coup d’Etat divin qui met fin, ajoute -il, à une présidence de mascarade de Félix Tshisekedi.
Ces dernières semaines, dans plusieurs vidéos, il a demandé de percevoir des indemnités en tant que député ou encore la réhabilitation de ses biens qui ont été détruits pendant les différents heurts entre ses hommes et les policiers.
Et le mercredi 22 avril, les adeptes de Ne Mwanda N’semi se sont encore illustrés par des troubles à l’ordre public à Kasangulu dans le Kongo central. Situation qui a occasionné des affrontements entre eux et la police, causant une quinzaine de morts et plus de dix blessés.