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SIDA : la concentration au Covid-19, affaiblissant un suivi particulier au Sida pourrait causer 500.000 décès de plus en 2020-2021

Si aucun effort n’est fait pour atténuer et surmonter les interruptions de services de santé pendant la pandémie de Covid-19, une interruption de six mois du traitement antirétroviral pourrait entraîner plus de 500.000 décès supplémentaires dus à des maladies liées au sida, y compris la tuberculose, en Afrique subsaharienne en 2020- 2021, ont prévenu hier […]

Si aucun effort n’est fait pour atténuer et surmonter les interruptions de services de santé pendant la pandémie de Covid-19, une interruption de six mois du traitement antirétroviral pourrait entraîner plus de 500.000 décès supplémentaires dus à des maladies liées au sida, y compris la tuberculose, en Afrique subsaharienne en 2020- 2021, ont prévenu hier mardi 12 mai l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’ONUSIDA.

En 2018, environ 470.000 personnes sont décédées des maladies liées au sida dans la région, rappellent les deux agences onusiennes, qui ont effectué un exercice de modélisation.

Selon l’OMS et l’ONUSIDA, les communautés et les partenaires doivent prendre des mesures dès maintenant car l’impact d’une interruption de six mois de la thérapie antirétrovirale pourrait effectivement ramener le nombre de décès liés au sida à celui de 2008, lorsque plus de 950.000 décès étaient observés dans la région.

«La terrible perspective de voir un demi-million de personnes de plus mourir en Afrique de maladies liées au sida, c’est comme remonter dans le temps », a déclaré le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.

« Certains pays prennent déjà des mesures importantes, par exemple en veillant à ce que les gens puissent collecter des paquets de traitement en vrac et d’autres produits essentiels, y compris des kits d’auto- dépistage, dans des points de dépôt, ce qui soulage la pression sur les services de santé et le personnel de santé. Nous devons également veiller à ce que l’approvisionnement mondial en tests et traitements continue à affluer vers les pays qui en ont besoin », a ajouté le Dr Tedros.

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