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Kinshasa: Cris Katende, un citoyen arrêté pour avoir aidé un accidenté à atteindre l’hôpital Cris Roger Katende. C’est le nom de cet habitant de Kinshasa qui a été arrêté pour avoir aidé un de ses compatriotes accidenté à atteindre l’hôpital Saint Joseph de Kinshasa. La scène s’est passée le mardi 7 juillet tard dans la […]

Kinshasa: Cris Katende, un citoyen arrêté pour avoir aidé un accidenté à atteindre l’hôpital

Cris Roger Katende. C’est le nom de cet habitant de Kinshasa qui a été arrêté pour avoir aidé un de ses compatriotes accidenté à atteindre l’hôpital Saint Joseph de Kinshasa.

La scène s’est passée le mardi 7 juillet tard dans la soirée au niveau de l’avenue Sendwe à Kinshasa. « Le 7 juillet dernier après le boulot, un ami m’a sollicité de le rejoindre à notre lieu de rencontre habituel. Comme il faisait tard, j’ai décidé rentrer à la maison. Arrivé sur Sendwe, j’ai croisé un embouteillage causé par un accident de circulation. En traversant la foule, deux policiers sont venus vers ma voiture et m’ont supplié de les aider à accompagner la personne qui a connu l’accident à l’hôpital Saint Joseph de Limete », raconte Cris Katende.

Ne voulant pas céder à leur demande, j’ai hésité, ajoute-t-il. « J’ai hésité. Ils ont insisté tellement que j’ai fini par accepter sous la seule condition: la police est la seule responsable de cette personne ». Pendant notre échange, une de leurs pickup est arrivée sur le lieu. Je leur ai demandé qu’on transfère le malade dans leur véhicule. Eux, ont préféré escorter. Arrivés à l’hôpital devant les urgences, les infirmiers en service ont hésité puis, ils ont refusé de recevoir les malades », souligne le kinois.

Poursuivant, Monsieur Katende indique que face à l’hésitation des infirmiers, j’ai demandé au policier qui avait pris l’engagement avec moi de descendre l’accidenté de mon véhicule. Nous avons pris une chaise roulante et nous avons installé le malade puis j’ai démarré la voiture pour partir. Arrivé devant le portail les gardiens ont refusé de m’ouvrir sur ordre du Colonnel qui faisait partie de l’équipe de policiers. Je suis descendu pour en savoir plus, et l’officier m’a posé la question de savoir si c’était logique pour de déposer le malade à cet endroit là ? Et moi de répondre : « le service que vous m’avez demandé était celui d’aider à faire arriver le malade à l’hôpital. Ce que j’ai fait, a ajouté l’homme d’une trentaine révolue.

À cette réponse, le Colonnel a demandé les documents de mon véhicule. En bon citoyen, je les lui ai présenté. Une fois qu’il a pris les documents, il m’a demandé de passer la journée du 8 juillet à l’Inspection générale de la police à côté de l’Institut supérieur de commerce de Gombe (ISC), entrer en contact avec P3 pour le retrait desdits documents.

Hier mercredi 8 juillet, après avoir momentanément interrompu le boulot, je m’y suis rendu vers 15 heures. Arrivé à la réception , je me suis présenté et j’ai dit que je suis venu voir P3. C’est alors que le réceptionniste a effectué un appel avec le fixe de leur bureau, tout de suite après sa communication au téléphone, il m’a conduit dans un bureau à l’intérieur auprès d’un Officier de police judiciaire. Ce dernier me pose la question sur la raison de ma visite. Et je lui ai raconté l’histoire, puis il est sorti pour aller voir P3, renchérit-il.

Dix minutes après mon attente, l’Opj amène les documents et me dit: « le P3 dit que hier tu avais crié sur lui et sur les médecins. Ce qui est un outrage à ses yeux. Et que je dois donner 100 USD pour les récupérer. Étonné, j’ai sollicité de le rencontrer pour savoir ce qui se passe , l’opj a refusé. J’ai demandé à l’opj de me libérer pour aller fermer mon bureau puis revenir, celui-ci a encore refusé.
Jusqu’ici, je suis dans un de leurs locaux sans savoir ce que j’ai fait commis comme crime ? S’est-il interrogé, avant de solliciter l’intervention des autorités compétentes.

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