Dans sa déclaration datée de ce jeudi 16 juillet 2020, la Fondation Kalehe Kwetu FOKAK en sigle, une association sans but Lucratif qui œuvre pour la paix en République Démocratique du Congo, dit rejeter l’idée d’une République du Kivu.
Dans cette déclaration signée par son président du conseil d’administration et initiateur, Radjabu Rugishi Shamwesi, la FOKAK fait savoir que cette idée tend à ramener le pays dans une crise sécuritaire et une déstabilisation, alors que celui-ci est recouvre peu à peu son élan de stabilité.
Dans cette même déclaration, la FOKAK dit regretté que des noms de certaines personnalités qui ont tout fait pour l’unification de la RDC soient « injustement » cités par certaines personnes comme éventuels animateurs de cette « soit disant République du Kivu ».
« La FOKAK decourage fortement ces actes et invite les auteurs au sens de responsabilité. Elle rappelle les uns et les autres, que la RDC reste et restera une et indivisible, et invite les instigateurs à abandonner leurs idées séparatistes afin d’épargner le peuple congolais en général et kivutien en particulier des toutes les conséquences qui decouleraient de ces idées. » lit-on dans cette déclaration.
Par ailleurs, la FOKAK dit saisir de cette occasion pour réaffirmer son soutien aux services de sécurité déjà à pied d’œuvre pour la traque des auteurs de ces actes, tel que recommandé par le président de la République Félix Tshisekedi et relayé par le Gouverneur de province du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje.
Pour rappel, depuis un temps les réseaux sociaux sont bondés des messages appellant à la formation d’une République du Kivu. Les initiateurs qui jusque-là demeurent inconnus sont allés même à afficher frauduleusement un drapeau dans certains coins de la ville de Bukavu. Cette idée situation à provoquée plusieurs réactions dans le chef des habitants et des dirigeants congolais.
Félix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo a au cours du conseil des ministres exigé que les auteurs de ces actes soient vite rechercher afin qu’ils répondent de leurs actes devant les instances judiciaires.