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Kinshasa: Ce que pensent les étudiants de la grève sèche

Alors que la grève au sein des universités publiques continue et pendant que les discussions se poursuivent entre le banc syndical de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et le Gouvernement, les étudiants restent partagés. D’une part, certains craignent une année blanche, et de l’autre, un prolongement de l’année en cours. À Kinshasa, ils sont nombreux qui […]

Alors que la grève au sein des universités publiques continue et pendant que les discussions se poursuivent entre le banc syndical de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et le Gouvernement, les étudiants restent partagés. D’une part, certains craignent une année blanche, et de l’autre, un prolongement de l’année en cours.

À Kinshasa, ils sont nombreux qui craignent que cette grève compromette l’année académique 2021-2022, sur base des discussions qui depuis le 05 janvier de l’année en cours n’aboutissent à des solutions idoines et pérennes.

« Le risque est permanent mais je pense que les Professeurs et le Gouvernement sont conscients du temps qui reste pour cette année académique, ils feront le nécessaire pour la sauver quand bien même que tout sera perturbé, seul l’étudiant sera perdant car nous serons obligés de compresser l’année et d’accumuler bcp de matières en peu de temps », a déclaré Guershom Loris, étudiant en économie à l’université de Kinshasa.

Pour Sarah Brahimu, étudiante en deuxième cycle à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC), il y aura prolongement de l’année académique, une stratégie, qui selon elle appliquera le gouvernement pour rattraper le retard.

« Une année blanche ? Non je ne pense pas. Je pense plutôt que l’année sera prolongée jusqu’au mois de février prochain ce qui ne nous convient pas du tout, mais nous ne pouvons rien », a-t-elle affirmé.

Pour sa part, Nathalie Pongault, étudiante au premier cycle de la même institution, croit en l’harmonisation entre le gouvernement et le banc syndical.

Quoiqu’un peu sceptique, elle espère à une solution et une reprise des cours dès le début du mois d’avril pour les biens des étudiants.

« Maintenant il y a un calendrier, nous arrivons au mois d’avril et il y a toujours rien . C’est juste une question d’harmonisation. Espérons que ce mois d’avril sera bénéfique pour tous ».

Dans l’entretemps, le gouvernement s’est dit confiant qu’au terme des travaux de la Commission paritaires, des solutions idoines seront trouvées.

Le Premier ministre a même déclaré s’être engagé à offrir les meilleures conditions de vie et de travail aux Professeurs et tous les autres acteurs du secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.

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