Après l’occupation par le mouvement des terroristes du M23 de la cité de Bunagana dans le Nord-Kivu, la société civile de cette partie du pays a indiqué que l’armée congolaise a quitté cette zone pour des raisons de sécurité de la population.
Les villages voisins restent vidés de leurs populations depuis lundi pour une bonne raison, celle d’éviter qu’il y ait des dégâts collatéraux, selon le président de la société civile de Rutshuru, Jean-Claude Mbabaze.
À l’en croire, les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) se seront retirés juste après les bombardements qui ont commencé à retentir dans cette cité de Bunagana. Ils ont été forcés de se replier du côté ougandais de la frontière.
« Les bombes commençaient déjà à tomber non loin de Bunagana, et les FARDC n’ont pas voulu s’affronter avec les rebelles dans la cité de Bunagana, pour éviter qu’il y ait des dégâts sur la population » a indiqué le président de la société civile de Rutshuru, Jean-Claude Mbabaze.
De son côté, l’armée congolaise a parlé d’une invasion de Bunagana par l’armée rwandaise. Elle a affirmé que, toutes les dispositions sont mises en place pour la reprise en main de la situation. Un plan serait en cours pour remettre dans les droites lignes dans les prochains jours.
D’après le porte-parole des UPDF, Felix Kulayigye, les militaires des FARDC, sont accueillis dans une caserne proche de la frontière de Bunagana. Ils resteront sur place jusqu’à la stabilisation de la situation côté congolais.
Malgré que la RDC continue à pointer du doigt le Rwanda d’être responsable de ces attaques, le Pays de Paul Kagame nie toujours toute implication de ses soldats.