La coopération militaire entre la République démocratique du Congo et l’Ouganda n’a pas le succès annoncé sept mois après son lancement dans la partie Est de la RDC selon le Groupe d’étude sur le Congo (Gec).
D’après la même source, l’opération « Shujaa » avec pour objectif de neutraliser les rebelles du groupe Forces démocratiques alliées (ADF), ne donne pas des indicateurs positifs, étant donné que les massacres de milliers de civils continue à s’opérer dans cette zone du pays.
« les opérations semblent paradoxalement avoir rendu la frontière moins sûre qu’auparavant » a relevé un rapport écrit par Groupe d’étude sur le Congo (Gec).
Pour cette structure, La RDC devra traîter désormais avec Ouganda dédoublé. D’un côté, il y’a Ouganda partenaire de la mutualisation opérationnelle dans le nord et un autre Ouganda ennemi du Congo qui attaque et occupe une partie de la RDC en violation de tous les traités internationaux, de l’autre.
Au-delà du rapport fourni par cette source, quelques observateurs en RDC estiment qu’à ce jour, les accords avec le Rwanda doivent être revus en matière de sécurité de la population de l’Est.
« On ne peut jamais attaquer un pays ami en se servant de son territoire comme base arrière. La RDC doit revoir ses relations avec l’Ouganda sans hypocrisie », a écrit sur tweeter Jonas Kasimba, notable du Nord- Kivu.
« il y a des informations qui restent à confirmer, selon lesquelles l’Ouganda serait entré dans la scène sur le front de Bunagana en soutien à la coalition Rwanda-M23 « , a soutenu dans le même élan le députe Juvenal Munubo.
En tout cas, des témoignages confirment que Kampala aurait participé à la prise de cette cité congolaise frontalière avec l’Ouganda.