Une pénurie d’eau potable est actuellement observée dans différents camps des déplacés ayant fui les affrontements entre les FARDC et le M23 en territoire de Rutshuru. A l’école primaire Mboga, où sont cantonnés des milliers des familles à Kanyaruchinya, l’accès à l’eau potable est un dur à cuire, en dépit d’autres problèmes qu’elles courent.
Selon Safari Muhima, responsable de l’hygiène dans tous les camps des déplacés de guerre en territoire de Nyiragongo, au camp de l’Ep Mboga, suite à cette carence d’eau potable, un bidon se négocie à 500 franc congolais (25 cents) avant midi et 1000 francs congolais (50 cents) aux heures vespérales. “cette situation les expose à plusieurs maladies d’origine inconnue et celles des mains sales », a-t-il affirmé.
M. Muhima indique que tous les camps ont des tank, mais qui ne sont pas approvisionnés en eau potable. Ce qui fait que certains particuliers en profitent pour les acheter cette denrée rare à un prix élevé.
Estimés à plus de 500, ces familles, cantonnées à l’EP Mboga depuis le retour des hostilités entre les FARDC et le M23 appuyé par le Rwanda dans plusieurs villages du territoire de Rutshuru, sont actuellement sans assistance, que ce soit des autorités ou des organisations humanitaires.