Les femmes Tsusi de la République démocratique du Congo ont réuni leur voix pour décrier la discrimination et la stigmatisation dont elles sont victimes depuis le début des hostilités entre les FARDC et les rebelles du M23.
Elles ont choisi le lingala comme langue pour faire véhiculer leur message de demande de protection aux autorités de la RDC, en rappelant que c’est ces dernières qui leur ont octroyé la nationalité ainsi que tous les droits y afférents.
« Tout Tsusi n’est pas M23″, indiquent-elles dans leur déclaration avant d’expliquer qu’elles ne se sentent plus en sécurité de vaguer à leurs occupations à cause de leur morphologie.
« Chose étonnante, à chaque fois que le combat éclate, on dirait c’est nous qui sommes à la base alors que cela est faux », regrettent-elles.
Consternées par cette situation, elles appellent à l’implication des autorités pour leur garantir la sécurité en tant que citoyennes congolaises. Elles se disent également être derrières les Forces armées de la RDC.