La tripartite sous les auspices de l’Angola a permis aux deux parties de trouver une solution pour décanter la crise et la tension diplomatique entre la RDC et le Rwanda, affirment les services du porte-parole du gouvernement congolais.
Pourtant les travaux de commission mise en place sous l’égide de l’Angola n’ont pas encore commencé. Selon le ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula, il faut passer à la vérification des accusations réciproques de la RDC et du Rwanda, mais dans l’entre-temps les rebelles du M23 en RDC poursuivent leur lancée et ne reconnaissent pas la paternité du Rwanda, quand bien même cela est largement prouvé par les Forces armées congolaises.
A quand la désescalade proprement dite?
Au sortir de cette tripartite, le Président de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi a signifié qu’il y a eu de part et d’autre l’intention manifeste d’avancer et de mettre fin à cette crise, entre les deux voisins qui s’accusent chacun de soutenir les mouvements rebelles contre l’autre.
Mais comme actions, « il faut créer un mécanisme de vérification ad hoc différent des autres mécanismes, qui sera dirigé par un officier de la République d’Angola. De réchauffer les relations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda, l’instauration d’un climat de confiance entre les Etats de la région et la création de conditions optimales du dialogue et concertation politique pour résoudre la crise actuelle dans l’Est de la RDC » a énuméré le vice-Premier C. Lutundula devant la presse à Kinshasa.
Il ajoute que toutes ces recommandations ont été déterminées dans une feuille de route qui poursuit plusieurs objectifs assortis des actions, activités et un délai accordé aux acteurs pour exécuter ces activités. Sans préciser quand exactement.
En dépit de la cessation immédiate des hostilités et le retrait immédiat du M23 de positions occupées dans différentes zones en RDC, les rebelles campent toujours sur leur position au mépris de toutes les trêves. L’affaire reste à suivre.