La ministre congolaise des Mines qui s’est confiée au magazine Jeune Afrique a aussi affirmé d’avoir hérité d’un secteur caractérisé par la fraude massive, avec la non maitrise des effectifs des agents de l’Etat.
Du tableau sombre peint par la proche du président Tshisekedi dans le même secteur, elle a soutenu qu’à son entrée en fonction, elle a trouvé “un secteur pris d’assaut par des fauteurs des troubles, soutenus par des individus malveillants et, malheureusement, par certaines autorités politiques et autres hommes en uniformes”.
Toutes ces personnes ont pris le goût de dicter la loi, et ce en “méconnaissance du code et des règlements miniers.
Arrivée à la tête du Ministère des Mines il y a un an, la patronne des mines congolaises a indiqué “qu’aujourd’hui le secteur se porte bien, cela malgré d’énormes défis à relever pour parvenir à son réel assainissement. (…) Il faut rappeler que je suis à la tête de ce portefeuille depuis un an et que, par devoir et souci de la continuité des services de l’Etat, j’assume le passif de la gestion du secteur minier en RDC”, a-t-elle rappelé.
Dans ce cadre, son Ministère a engagé quelques actions afin de changer les choses. C’est notamment des états généraux des mines organisés par elle, et qui ont abouti à la feuille de route calquée sur le programme du gouvernement. Ces travaux ont permis d’envisager des réformes, parmi lesquelles, celles relatives à l’amélioration de la gouvernance minière au pays. C’est entre autres l’opérationnalité du Fomin (Fonds minier pour les générations futures); le retrait des droits miniers et des carrières aux titulaires défaillants, etc.
Dans le même chapitre, Antoinette Samba estime que le contrat entre la République démocratique du Congo (RDC) et la Chine dit « contrat du siècle » doit-être revu de fond en comble.
Sur un autre volet, la ministre Samba entend installer des véritables coopératives minières (vraies associations d’exploitants artisanaux), après création des zones d’exploitation artisanale. Ce, afin de renforcer la traçabilité des minerais congolais. Elle veut continuer de promouvoir la création des centres de négoce, a-t-elle affirmé au même média.
Les travaux de la cartographie géologique et minière afin d’affiner les connaissances sur les réserves minérales du Congo.