Des réactions se multiplient après les manifestations anti Monusco organisées lundi et mardi derniers en villes de Goma et Butembo dans la province du Nord-Kivu.
La Confession épiscopale nationale du Congo ( CENCO) qui a dit suivre ces manifestations avec regret et tristesse, craint que celles-ci s’étendent sur d’autres villes du pays.
Dans ce cadre, elle encourage le gouvernement congolais à organiser les concertations avec la Monusco et les organisations de la société civile aux fins d’établir un diagnostic sur les interventions des uns et des autres portant sur le retour de la paix dans sa partie Est.
« Elle encourage l’Etat congolais et la MONUSCO à diligenter une enquête conjointe afin que les conditions dans lesquelles les scènes de violence et des pillages se soient exercées soient mises en lumière et que leurs auteurs soient traduits en justice», peut-on lire dans un document de cette confession rendu public mercredi 28 juillet.
Par ricochet, cette dernière a affirmé que le gouvernement congolais et la Monusco ont montré leurs limites dans leur mission de sécuriser les populations exposées aux attaques des groupes armés.
Dans un autre volet, la Cenco a condamné » fermement » toute la violence qui a prévalu pendant ces manifestations, ce, avant d’appeler la population à exercer son droit de manifester pacifiquement conformément aux lois.