Les autorités locales viennent d’interdire toute levée de corps des victimes des violences violentes manifestations contre la Monusco pour raison d’enquêtes, a-t-on appris.
Instructions formelles ont été données aux hôpitaux pour ne pas livrer les corps aux familles, en attendant les résultats des enquêtes qui doivent être menées, signale-t-on.
Le chef de la division provinciale de santé, Janvier Kubuya a annoncé cette mesure dans un communiqué signé le 30 juillet dernier, précisant que cette décision ressort de l’auditeur militaire du Nord-Kivu, qui a ouvert des enquêtes pour déterminer les causes de décès de ces victimes.
Durant deux jours, plusieurs personnes ont trouvé la mort lors des manifestations anti-Monusco et d’autres ont été blessés lors de ces échauffourées, qui ont également tombé trois casques bleus.
Rappelons qu’en début de semaine dernière, des populations du Nord-Kivu ont manifesté contre la présence inefficace de l’Onu en RDC, alors que des victimes des attaques des groupes armés continuent d’être enregistrées. Le dimanche 31 juillet dernier, deux autres citoyens congolais ont perdu la vie, après que les soldats de paix aient tiré à balles réelles au poste frontalier de Kasindi, entre la RDC et l’Ouganda.