Intégrer dans l’enseignement primaire secondaire et technique des cours sur les enjeux et conflits de l’Est, est le souhait de l’ancien candidat président 2018, Seth Kikuni. Il pense que l’histoire de la partie Est de la République démocratique du Congo doit être enseignée même au niveau des écoles.
« Il est plus qu’urgent d’intégrer dans l’enseignement primaire et secondaire des cours sur les enjeux et conflit de l’Est », a soutenu le politicien Seth Kikuni, soucieux de préserver l’histoire de cette contrée du pays, qui depuis plus de deux décennies connaît une histoire forcenée d’insécurité, notamment par des pays voisins dont le dernier en date s’avérait être le Rwanda avec la résurgence du mouvement M23, dans le village de Bunagana au Nord-Kivu.
Cette initiative qui entrait dans le cadre d’une réforme de l’enseignement au niveau primaire secondaire et technique, est motivée selon cet ancien candidat président, par le fait que ces générations à venir doivent être exempte de toutes formes d’affabulations, qui changeraient la vraie version de l’histoire telle qu’elle est entrain de se vivre aujourd’hui.
« Il faut concevoir et expliquer à nos enfants notre version de l’histoire. Un genocide oublié se répète. Nous n’avons pas oublié. Nous n’oublierons jamais », a ajouté Seth Kikuni.
Durant plus de deux décennies, la République démocratique du Congo vit une insécurité grandissante, un pays figurant dans le collimateur de plusieurs États, tant africains qu’ailleurs qui ravivent et maintiennent l’insécurité surtout dans sa partie Est, pour des intérêts économiques et politiques.