Le bureau Mboso semble être asphyxié depuis le coup de gueule de l’opposant congolais Martin Fayulu, sur le montant des émoluments des députés nationaux porté à plus de 20.000 USD, soit 21.000 dollars américains.
Pris au pilori par le chef de l’ECIDé (Engagement citoyen pour le développement), le bureau Mboso qui n’en peut plus est passé par des méthodes de la vieille époque pour mettre en garde quelques sociétaires de la chambre des représentants.
Depuis que les révélations de l’opposant, jetant ainsi le pavé dans la mare, ils ne fait pas bon vivre dans les travées de l’hémicycle. Fayulu semble avoir mis de la poudre au feu de la bâtisse chinoise de Lingwala. Une fournaise qui fait suffoquer le bureau Mboso, indique-t-on du côté de Lamuka.
Si besoin en était encore, il y a lieu d’épingler les déclarations qui se sont multipliées dans les milieux des députés. Celles-ci, sont loin de s’accorder sur un chiffre exact, affirment nombre d’analystes. Ces derniers constatent que l’on assiste à un jeu des dénégations et reniements. Au finish, le bureau Mboso est passé aux menaces.
La sortie du directeur de cabinet de Christophe Mboso en est une.
Monsieur Mbemba est désormais à la manœuvre. Le directeur du citoyen président Christophe Mboso Pwanga est l’homme qui a joué à faire peur aux députés, confirmant ipso facto, le caractère « godillots » des « élus légitimes ».
« Les députés nationaux qui s’évertuent à faire semblant de soutenir, sans apporter la preuve, les propos mensongers portant le salaire des députés à 21000 USD seront sanctionnés », a écrit dans un tweet, il y a quelques jours Samuel Mbemba.
Aux observateurs de conclure: « qu’il n’y a meilleure preuve que la panique qui assaille le bureau de la chambre Basse du Parlement. Est-ce la frousse d’une gestion scabreuse de l’Etat ? »
Giscard Havril