La situation sécuritaire au Nord-Kivu caractérisée notamment par l’occupation de Bunagana par les terroristes du Mouvement du 23 mars ( M23) demeure une préoccupation pour les autorités militaires.
Devant la presse le week-end dernier, le gouverneur militaire de cette province Constant Ndimba, a reconnu que « ça fait très mal », avant de rassurer que « nous devons coûte que coûte récupérer cette situation».
Face à cette situation qui a causé plus de 9500 déplacement du côté de la frontière en Ouganda, il indique que « notre tactique doit s’adapter à la réalité de terrain. On ne va pas essayer».
Il y a quelques semaines, la société civile et les autorités locales de Rutshuru ont fait savoir que la rébellion a déjà installé une administration parallèle à la cité de Bunagana où elle a nommé ses dirigeants.
Ces derniers, à en croire les mêmes sources, font même payer des taxes mensuelles à quelques habitants qui y sont restés.