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Rentrée parlementaire : Christophe Mboso martèle sur la liberté d’expression

Lors de son discours d’ouverture de la rentrée parlementaire ce jeudi 15 septembre, le président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso a rappelé de ne pas confondre la liberté d’expression avec les infractions précitées par la loi. Selon le président de la chambre basse du parlement, « la liberté d’expression peut s’avérer être un couteau à […]

Lors de son discours d’ouverture de la rentrée parlementaire ce jeudi 15 septembre, le président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso a rappelé de ne pas confondre la liberté d’expression avec les infractions précitées par la loi.

Selon le président de la chambre basse du parlement, « la liberté d’expression peut s’avérer être un couteau à double tranchant ».

« Certes, la Constitution et les lois de notre pays consacrent la liberté d’expression. Cependant, il y a lieu d’attirer l’attention sur le fait que l’usage abusif de cette liberté peut déboucher sur la commission de certaines infractions prévues et punies par la loi, notamment la diffamation, l’injure publique, la calomnie, l’outrage aux corps constitués, etc. Il convient de rappeler, avec pertinence, que la liberté d’expression peut s’avérer être un couteau à double tranchant », a averti C. Mboso.

Et d’ajouter : « Pendant les périodes préélectorale et électorale la tentation est grande de confondre la liberté d’expression avec les infractions précitées par la loi. Il faut bannir la conception selon laquelle faire l’opposition donne droit à injurier, diffamer et outrager. Comportements, qui du reste, exposent aux sanctions prévues par la loi. J’invite donc les uns et les autres à faire bon usage de la liberté d’expression », prévient-il.

De surcroît, Christophe Mboso a rappelé qu’au cours de deux précédentes sessions, les deux chambres du Parlement ont adopté et le président de la République a promulgué la loi organique modifiant et complétant la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ainsi que la loi modifiant et complétant la loi électorale. D’après lui, « les avancées démocratiques significatives contenues dans ces deux textes légaux ».

Le président de la chambre basse du Parlement a également délimité le contexte sécuritaire, politique, économique et social dans lequel s’ouvre cette session budgétaire.

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