Dans la rubrique :

Marche de l’ECIDé transformée en escorte policière, Fayulu en colère

Des chants, une marée humaine… c’est à quoi s’attendait Martin Fayulu, président de l’Engagement pour citoyenneté et le développement (Ecide), ce dimanche 13 novembre, à son arrivé après une tournée Euro-américaine qu’il affirme avoir écourtée suite à la reprise des hostilités entre les FARDC et le M23 au Nord-Kivu. De l’aéroport de N’djili jusqu’à son […]
Des chants, une marée humaine… c’est à quoi s’attendait Martin Fayulu, président de l’Engagement pour citoyenneté et le développement (Ecide), ce dimanche 13 novembre, à son arrivé après une tournée Euro-américaine qu’il affirme avoir écourtée suite à la reprise des hostilités entre les FARDC et le M23 au Nord-Kivu.

De l’aéroport de N’djili jusqu’à son domicile, Martin fayulu a été bien encadré par la police. Aucun de ses militants venus en masse pour l’accueillir n’a pu s’approcher de lui. L’opposant du régime Tshisekedi s’est juste contenté de les saluer de loin et leur témoigner son amour à travers des signes de baiser.

« Plus de 2.000 policiers avec une cinquantaine de jeeps, des camions à jet d’eau chaude pour réprimer la marche des paisibles citoyens. Au lieu de recevoir 903 soldats kényans, entraînez plutôt ces policiers pour libérer Bunagana, protéger Goma et rétablir la paix à Kwamouth », regrette Martin Fayulu sur Twitter.

Très fâché après ce traitement lui réservé par la police nationale congolaise, il dénonce ce qu’il qualifie de dictature du régime au pouvoir.

« Peuple Congolais, refusons toute forme de dictature. L’Etat de droit impose que personne ne soit au-dessus de la loi. Tous les citoyens et les gouvernants sont soumis au même ensemble de règles et de normes. Certains ont été accueillis à N’djili et ont marché sur le Boulevard Lumumba », tonne-t-il.

 

Aucun casse, ni blessé moins encore des morts ont été signalés à ce jour. Dès le départ, l’exécutif provincial avait interdit cette marche selon lui, pour éviter la violation de la zone neutre tracée par lui-même, mais l’opposant Martin Fayulu n’était pas près à décalé son activité déjà calée.

Sur le même thème

Assemblée Nationale : la rentrée parlementaire de septembre fixée au 15 septembre

Après trois mois de vacances parlementaires, les députés nationaux de la République Démocratique du Congo se réuniront de nouveau ce samedi 15 mars 2025 pour une session parlementaire cruciale. La Conférence des Présidents, tenue la veille, a validé l’avant-projet du calendrier des travaux, plaçant les réformes législatives majeures au cœur des priorités.

UE : des sanctions individuelles contre des responsables rwandais en ligne de mire

Le Conseil de l’Union Européenne se réunira le lundi 17 mars 2025 pour évaluer une fois de plus la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, où la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda, continue de déstabiliser la région.

RDC: les ministres du commerce extérieur et des finances lancent le régime commercial simplifié

Les ministre du commerce extérieur et des Finances ont signé un arrêté conjoint portant mise en œuvre du Régime commercial simplifié, RECOS, au niveau des frontières de la RDC avec ses pays voisins membres du COMESA.

RDC : « la communauté Banyamulenge n’a jamais mandaté Kagame pour défendre ses intérêts » (Alexis...

Lors du briefing hebdomadaire organisé ce mardi 11 mars 2025 à Kinshasa par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya, le ministre des ITPR Alexis Gisaro et acteur influent au sein de la communauté Banyamulenge en RDC , a marqué les débats par son intervention sur la question de sa communauté et les prétentions du Rwanda.

RDC : la sortie de crise passe par la voie politique, citoyenne et diplomatique...

L'activiste et cofondateur du mouvement citoyen Filimbi, Carbone Beni a lancé un appel pressant au gouvernement congolais face à la crise actuelle au pays. Pour lui, il faut privilégier une approche d'ouverture politique afin de mettre fin à ce conflit persistant.