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La RDC réclame que la communauté internationale agisse sans délai suite au rapport des experts de l’ONU 

Ce rapport présente des preuves accablantes et indiscutables de l'agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda.

Le gouvernement de la République démocratique du Congo a exigé ce jeudi 11 juillet à la communauté internationale de prendre toutes les mesures nécessaires suite au récent rapport des experts de l’ONU sur son pays. 

Le Gouvernement de la République a pris connaissance du récent rapport du Groupe d’Experts des Nations Unies sur la République Démocratique du Congo, transmis au Président du Conseil de Sécurité en date du 31 mai 2024, indique le communiqué de presse du ministère de la communication. 

Ce rapport présente des preuves accablantes et indiscutables de l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda. 

« Il utilise près de 4.000 militaires, nombre largement supérieur à celui des terroristes M23, comptant aussi des enfants mineurs et des personnes recrutées notamment de force dans les localités sous occupation et dans les camps de réfugiés au Rwanda et en Ouganda. Il établit sans ambages que l’armée rwandaise (RDF) commande et contrôle ce mouvement d’agression », souligne Patrick Muyaya, ministre de la communication et médias. 

Par ailleurs, les Experts mettent aussi en évidence que le pillage des ressources minières et forestières occasionné par cette instabilité qui profite principalement au Rwanda. 

« Ce rapport vient ainsi confirmer le point de vue de la République Démocratique du Congo sur les raisons économiques de cette guerre d’agression qui a fait plusieurs morts et des millions des déplacés, condamnés à vivre dans des conditions infrahumaines », renchérit le communiqué. 

Le Gouvernement de la République appelle toutes les Nations civilisées, éprises de paix et de justice, ainsi que l’ensemble de la communauté internationale, à prendre des mesures politiques, économiques et judiciaires sévères à l’encontre du Rwanda et de ses dirigeants, dont les troupes opérant en République Démocratique du Congo ciblent aussi les casques bleus et les infrastructures de la MONUSCO qui sont des faits constitutifs de crimes de guerre.

De plus, le Gouvernement de la République prend note des informations concernant les cas de rapprochement circonstanciel, à des niveaux non politiques ni stratégiques, de certains agents publics avec des groupes non étatiques sous sanctions des Nations Unies, causant des pertes principalement parmi les populations congolaises.  

Il se réjouit de la reconnaissance par les Experts des directives et sanctions prises par les autorités congolaises pour dissuader ce type d’incidents, et s’engage à utiliser ces informations pour déterminer d’éventuelles responsabilités.  

Enfin, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo rappelle que chaque fois que de graves soupçons de crimes et d’autres actes illégaux ont pesé sur des agents publics impliqués dans cette crise, il a toujours veillé à ce que les présumés auteurs soient traduits devant les juridictions compétentes.

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