Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a rencontré ce mercredi 12 mars, à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, Marc Pecsteen, nouvel envoyé spécial du Royaume de Belgique pour la région des Grands Lacs.
Cet entretien bilatéral, organisé dans un climat de préoccupations persistantes face à la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, visait à définir les contours d’une stratégie commune pour restaurer la stabilité dans une région en proie à de violentes tensions.
Au cours de cette rencontre, M. Pecsteen a insisté sur la volonté de la Belgique d’exercer une pression diplomatique pour obtenir un cessez-le-feu effectif. « La Belgique a eu à cœur de dénoncer de façon forte l’agression dont la RDC est victime, car nous sommes attachés aux principes du droit international, à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de tout État, que ce soit en Europe, en Asie ou en Afrique », a-t-il déclaré. Selon lui, ces principes universels doivent être respectés sans compromis.
L’envoyé belge a également salué la récente rencontre à Luanda entre les Présidents Tshisekedi et João Lourenço, qualifiant cette dynamique d’encourageante pour le processus de paix. « Il est essentiel que la RDC participe pleinement et de manière constructive aux pourparlers, afin de maintenir la pression sur toutes les parties et de revenir à la table des négociations, » a-t-il ajouté. M. Pecsteen a par ailleurs laissé entendre que des sanctions pourraient être envisagées de manière graduelle si Kigali ne procédait pas au retrait de ses troupes.
Cette consultation intervient dans un contexte où la communauté internationale multiplie ses efforts pour faire face à l’instabilité dans l’Est congolais. La position affichée par la Belgique s’inscrit dans une démarche plus large, visant à soutenir les processus diplomatiques régionaux et à encourager des initiatives visant à instaurer une paix durable dans une région qui subit depuis trop longtemps les affres des conflits.