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Mbandaka : Le général-major Chicko Tshitambwe en mission d’inspection au Grand Équateur

À travers ce déplacement, le haut gradé de l’armée congolaise entend évaluer de près la situation sécuritaire dans la région, tout en examinant le fonctionnement des différentes unités militaires déployées sur place. L’objectif : renforcer la discipline, améliorer la coordination et s’assurer que les troupes répondent efficacement aux défis sécuritaires persistants.

La visite du Comd 1 ZDef illustre la volonté du haut commandement des FARDC d’accompagner les forces engagées sur le terrain et de garantir la stabilité dans cette partie stratégique du pays.

Bukavu : 25 ans après, l’héritage de Mgr Emmanuel Kataliko continue d’éclairer la RDC

Dans son homélie, Mgr Maroy a rappelé que Kataliko n’était pas seulement un homme d’Église, mais aussi une voix prophétique qui dénonçait avec courage l’oppression, l’injustice et le pillage des richesses congolaises. « Il a porté haut le cri du peuple opprimé et a offert sa vie pour que la vérité et la paix triomphent », a souligné l’archevêque.

Parmi les paroles marquantes de Mgr Kataliko, celles prononcées lors de son message de Noël en 1999 résonnent encore avec force :

« Nous sommes écrasés par une oppression comme il nous est rarement arrivé d’en connaître au cours des périodes précédentes. Des puissances étrangères, avec la complicité de certains de nos frères congolais, organisent des guerres en utilisant les ressources de notre pays… Même notre personne humaine n’échappe pas à cette exploitation oppressive. »

Ces mots, profondément actuels, témoignent de la lucidité et de la fermeté d’un pasteur engagé, dont l’appel à la responsabilité reste un héritage moral pour les générations présentes et futures.

En ce 25e anniversaire, les fidèles réunis ont réaffirmé leur attachement à son message et leur volonté de poursuivre son combat pour un Congo debout, libre et solidaire.

Kinshasa : Afia Mama reçoit la Duchesse d’Édimbourg pour une visite empreinte d’émotion aux côtés des survivantes de violences sexuelles

La délégation a été reçue par la directrice exécutive d’Afia Mama, Anny Modi, qui a modéré les échanges avec différents groupes de femmes. Dans la Maison d’Aide Sociale de l’organisation, la duchesse a écouté avec compassion les récits bouleversants des survivantes du viol collectif survenu lors de la tentative d’évasion à la prison centrale de Makala en septembre 2024. Les victimes ont partagé leurs souffrances persistantes notamment des traumatismes psychologiques, des blessures physiques, le rejet familial ainsi que manque de moyens de subsistance.

Son Altesse Royale a également rencontré des défenseures des droits humains déplacées de l’Est du pays, prises en charge par le programme PIR DDH soutenu par l’ambassade d’Allemagne, ainsi que les experts juridiques du cabinet KTF Lawyers, partenaires d’Afia Mama dans l’accompagnement juridique et le plaidoyer en faveur des victimes.

Tout au long de la visite, la Duchesse d’Édimbourg a fait preuve d’écoute, de solidarité et de compassion, réaffirmant son engagement en faveur des droits des femmes et des survivantes de violences sexuelles. Afia Mama a salué cette marque de reconnaissance internationale et rappelé que son action vise à offrir un accompagnement psychosocial, des services de protection et un appui à la réinsertion socio-économique des survivantes.

Cette visite marque un moment fort: les voix des femmes congolaises, longtemps étouffées, trouvent désormais un écho sur la scène mondiale.

RDC: le MCE organise une grande conférence populaire avec les jeunes de Lubumbashi et appelle les partenaires à soutenir cette activité

Lancé officiellement depuis le mois de décembre 2023, le MCE s’est donné pour mission de transformer la mentalité congolaise et de préparer une nouvelle génération consciente, active et responsable. Après avoir initié ses premières activités à Kinshasa, le mouvement poursuit son extension à travers le pays, avec Lubumbashi comme nouvelle étape. Cette conférence réunira des experts et leaders inspirants qui partageront leur expérience et encourageront les jeunes à adopter une mentalité proactive. Des ateliers pratiques permettront également aux participants de mettre en œuvre les enseignements reçus, notamment dans les domaines du leadership, de l’entrepreneuriat et de l’innovation.

Pour Hugues Boole, la véritable richesse de la jeunesse congolaise ne réside pas dans ses ressources naturelles, mais dans sa mentalité. « Une jeunesse qui change sa façon de penser peut transformer tout un pays », insiste-t-il.

Au-delà de la mobilisation des jeunes, le MCE lance un appel fort aux sponsors et partenaires, qu’ils soient institutions, entreprises, associations, mécènes ou médias, afin de soutenir cette grande initiative citoyenne. Devenir partenaire de cette conférence, c’est investir dans une jeunesse forte, éveillée et souveraine, porteuse de l’avenir de la République Démocratique du Congo.

Rendez-vous le 6 novembre 2025, à la Salle Baraka de Lubumbashi, pour un moment historique d’inspiration et de transformation collective.
Infos & partenariats : +243 977 518 788 / +243 821 912 134

RDC : le nouveau narratif de Patrick Muyaya redonne dignité et souveraineté aux congolais face à la ruse du Rwanda ( Tribune de Prince Lukeka)

À travers ses interventions, il appelle à une reconquête de l’image nationale, en refusant que d’autres racontent à la place du peuple congolais ce qu’il est, ce qu’il vit et ce qu’il aspire à devenir.

Cette vision trouve un écho particulier dans les réflexions de Prince Lukeka Yango, qui, dans ses tribunes, souligne combien il est urgent pour le Congo de reprendre le contrôle de son histoire et de défendre une identité souveraine. Pour Prince Lukeka, ce combat mené par Patrick Muyaya dépasse la simple communication politique ; il s’agit d’un véritable front citoyen dans lequel la jeunesse, les intellectuels, les médias et la société civile doivent s’impliquer activement afin de construire un récit commun, positif et authentique.

Dans cette optique, la lutte contre les mensonges, les caricatures et les narrations imposées de l’extérieur devient une exigence patriotique. Restaurer la dignité du Congo, défendre la souveraineté nationale et affirmer la responsabilité de chaque Congolais dans cette entreprise apparaissent ainsi comme les piliers de ce projet.

Selon Prince Lukeka, le nouveau narratif congolais incarné par Patrick Muyaya n’est pas une propagande, mais un acte de résistance et de justice face aux récits biaisés qui ont longtemps terni l’image du pays. Il s’agit de rendre au Congo sa voix, sa fierté et son avenir, en refusant la résignation et en affirmant haut et fort que la RDC n’est pas seulement un pays de guerres et de douleurs, mais aussi une terre d’espérance, de créativité et de résilience.

Nord-Kivu : les Maï-Maï FPP/AP réaffirment leur loyauté au gouvernement et promettent de combattre l’AFC/M23

Dans le même registre, le gouverneur militaire du Nord-Kivu, général-major Kakule Somo Evariste, a effectué une descente sur les lignes avancées des FARDC à Lubero. Accompagné du général de brigade Joseph Mugisa, commandant du secteur opérationnel Grand Nord, il a appelé les troupes à la vigilance et à la discipline.

« Le pays compte sur vous. Votre mission est noble : protéger la population et défendre la patrie », a martelé le gouverneur, insistant sur la nécessité de maintenir un moral élevé malgré les menaces persistantes de l’ennemi.

Cette réaffirmation de fidélité des FPP/AP intervient alors que le Nord-Kivu reste le théâtre d’intenses combats contre l’AFC/M23, dont l’activisme continue de fragiliser la sécurité et la stabilité de la région.

RDC : dans sa tribune, Prince Lukeka décrit Guillaume Ngefa comme un audacieux réformateur de la Justice congolaise

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Pour ses partisans, Ngefa incarne une nouvelle manière d’exercer le pouvoir, avec courage et intégrité. Son parcours d’ancien défenseur des droits humains, d’expert des Nations Unies et de militant associatif confère à son action une légitimité particulière. Humble et respectueux, mais ferme lorsqu’il s’agit d’appliquer la loi, il veut imposer une rupture claire avec les pratiques qui gangrènent le système judiciaire depuis des décennies. Ses ambitions dépassent la suspension provisoire d’actes : elles englobent la lutte contre la corruption et l’impunité, la réforme du parquet financier, la réorganisation de la carte judiciaire, l’adaptation du code pénal, l’amélioration des conditions carcérales et la numérisation des services.

Cependant, la contestation révèle un malaise réel. Plusieurs agents dénoncent le non-paiement de primes et estiment que leurs revendications légitimes sont étouffées par une réforme perçue comme brutale. Le ministre reconnaît ces difficultés sociales, mais insiste sur la différence entre revendications sincères et manœuvres orchestrées par ceux qui veulent maintenir un système d’irrégularités. Dans l’opinion publique, les avis se partagent : certains applaudissent une audace jugée salutaire, d’autres craignent que la méthode ne provoque plus de désordre qu’elle n’apporte de solutions.

À travers ce bras de fer, un enjeu se dessine : celui de redonner à la Justice congolaise sa dignité et de restaurer la confiance entre l’institution et les citoyens. L’histoire a souvent montré que les réformes profondes en République démocratique du Congo rencontrent des résistances farouches. Mais pour Ngefa, l’heure est venue de mettre fin aux compromis qui affaiblissent l’État. Son pari est risqué, mais il pourrait marquer un tournant : rendre justice à la Justice et replacer la République sous l’autorité du droit.

Ituri: la population d’Idohu forcée à l’exode suite aux abus des militaires dans la région

Selon les témoignages recueillis, la population d’Idohu, mais aussi celle de Manzombe et d’Ofayi, dénonce une série de violations graves des droits humains : arrestations arbitraires, tortures, extorsions financières assimilées à des « amendes transactionnelles », et humiliations répétées. Ces abus sont pointés du doigt comme la principale cause de l’exode massif constaté dans la région.

Les habitants rapportent également que, lors d’une journée de travaux communautaires dits Salongo, le commandant aurait donné l’ordre de détruire les champs de maïs, manioc et bananiers, privant ainsi plusieurs familles de leurs moyens de subsistance.

Cette situation dramatique soulève de vives inquiétudes et interpelle tant les autorités militaires que civiles sur la nécessité urgente de protéger les droits fondamentaux des populations d’Irumu, déjà fragilisées par des années de conflits.

Fally Ipupa annonce un concert historique au Stade de France en 2026

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L’aigle congolais s’apprête à marquer une nouvelle étape dans sa carrière. Fally Ipupa a annoncé, ce lundi, qu’il se produira pour la première fois au Stade de France, le 2 mai 2026. 

Une performance inédite pour un artiste congolais, qui ambitionne de rassembler des dizaines de milliers de spectateurs dans l’enceinte mythique de Saint-Denis.

La star congolaise s’est adressée à ses fans, qu’il appelle affectueusement ses Warriors« De Kinshasa à Paris, de l’Afrique au reste du monde, vous avez toujours été là. Aujourd’hui, je réalise un rêve : mon premier concert au Stade de France. Cette date est la nôtre, c’est l’histoire de toute une génération, de toute une culture, de tout un peuple », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.

L’ouverture officielle de la billetterie est prévue pour le 8 octobre 2025.

Une année 2025 jalonnée de concerts phares

L’annonce de ce rendez-vous au Stade de France intervient après une année 2025 particulièrement riche en concerts emblématiques, qui a confirmé la stature panafricaine et mondiale de Fally Ipupa.

Le 16 juillet 2025 à Kinshasa, il a été la grande tête d’affiche du Festival Mondial de la Musique et du Tourisme à l’Esplanade du Palais du Peuple, un show rassemblant des milliers de personnes dans la capitale congolaise. Le 2 août 2025 à Luanda, la star congolaise a électrisé la Baía de Luanda (Angola) dans un concert exceptionnel, marquant une nouvelle étape de sa tournée africaine. 

Le 15 août 2025 à Brazzaville, il a partagé la scène du stade Alphonse Massamba-Débat avec Dadju, Niska et Didi B, dans le cadre des festivités du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Congo. Décembre 2025 à Abidjan, Fally Ipupa prévoit de clôturer l’année en Côte d’Ivoire avec un concert géant au stade Félix Houphouët-Boigny, suivi de deux dates au Parc des expositions (les 25 et 26 décembre), dans le cadre de son Abidjan Tour.

Vers le Stade de France : un cap historique

Ces rendez-vous de 2025, chacun à leur manière, ont servi de répétition générale avant le défi du Stade de France. Car au-delà du spectacle, Fally Ipupa y voit un moment d’histoire, celui d’inscrire la rumba congolaise et la musique africaine dans le panthéon des grandes scènes mondiales, aux côtés des icônes qui ont foulé la pelouse de Saint-Denis.

Le pari est audacieux, mais l’artiste congolais entend prouver, une fois de plus, qu’il n’y a pas de frontières pour son art.

Un pari à la hauteur des géants de la musique africaine

Le pari de Fally Ipupa s’inscrit dans une dynamique plus large. Depuis quelques années, des artistes africains franchissent le cap des grandes enceintes européennes :

Burna Boy a ouvert la voie en devenant en 2023 le premier artiste africain à remplir le London Stadium (60 000 places). Aya Nakamura, d’origine malienne, a marqué l’histoire en 2025 en annonçant deux dates au Parc des Princes, à Paris, pour 2026. Davido et Wizkid, figures de l’afrobeats nigérian, se sont imposés dans les grandes arènes de Londres et de New York.

Mais le Stade de France reste une marche encore inédite pour un artiste congolais. Pour Fally Ipupa, qui porte l’héritage de la rumba et la modernité de l’afropop, cette date du 2 mai 2026 représente à la fois un défi logistique, artistique et symbolique. L’aigle doit montrer que la musique congolaise peut, elle aussi, fédérer à l’échelle mondiale.

Une ambition au service d’une génération

Pour ses fans, ce concert sera un acte de fierté collective. Pour l’artiste, ce sera l’occasion de sceller son statut d’icône et de faire entrer la rumba congolaise dans le cercle fermé des musiques capables de remplir les plus grandes enceintes de la planète.

RDC : Joseph Kabila condamné à verser 30 milliards USD pour réparer les préjudices subis par la population de l’Est

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Selon l’arrêt rendu public, la Cour a estimé que l’ancien chef de l’État porte une part de responsabilité dans la persistance de l’insécurité qui a causé d’énormes pertes humaines, la destruction d’infrastructures et le déplacement de millions de civils.

La décision de la Haute Cour militaire va au-delà de la condamnation pénale. Elle vise aussi à restaurer la dignité des victimes et à reconnaître leur droit à une compensation.

Les 30 milliards USD, si effectivement recouvrés, pourraient constituer un tournant pour les provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri, du Sud-Kivu et du Maniema, où les conflits ont laissé des cicatrices profondes.

Une région a sans routes, écoles et hôpitaux, tous détruits par les guerres à répétition qui s’y vivent depuis plus de deux décennies.

Toutefois, certains analystes restent sceptiques quant à la mise en œuvre concrète de cette condamnation. « L’important aujourd’hui, c’est que la justice reconnaisse le droit à réparation de la population. C’est un signal fort pour l’avenir », commente Maître Asani Jordan expert en droit international.

Cette décision s’inscrit dans une dynamique de justice réparatrice, où les victimes sont replacées au centre du processus judiciaire. Elle marque aussi une volonté de l’État congolais d’affirmer que les souffrances de ses citoyens, en particulier dans l’Est, ne peuvent plus être ignorées ni réduites au silence.

Nord-Kivu: le prix de l’essence chute de 268 FC, passant de 3.690 à 3.422 FC le litre

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Selon le document, cette décision est le fruit d’une réunion urgente tenue le 26 septembre dernier entre les autorités provinciales et les membres de l’Association des pétroliers du Nord-Kivu (APENOKI).

Désormais, le litre d’essence est fixé à 1,18 USD (3.422 FC) contre 3.690 FC auparavant, soit une réduction de 268 FC. Le litre de mazout passe, lui, à 1,14 USD (3.306 FC) contre 3.400 FC, soit une baisse de 94 FC.

Le communiqué rappelle que tous les propriétaires de stations-service sont tenus d’afficher clairement cette nouvelle tarification. Des sanctions sont prévues à l’encontre de ceux qui ne s’y conformeraient pas.

L’APENOKI a reçu mandat de veiller à l’application stricte de cette mesure sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu, actuellement sous administration de l’AFC-M23.

Judith Suminwa en visite au chantier du port en eau profonde de Banana

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En visite de terrain dans la cité côtière de Muanda, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a inspecté lundi le chantier stratégique du port en eau profonde de Banana. Cette descente marque une nouvelle étape dans le suivi rapproché des projets structurants visant à transformer l’économie congolaise.

Accueillie par les responsables de DP World, concessionnaire du projet, la Cheffe du Gouvernement a pris connaissance de l’avancement des travaux et des défis techniques liés à l’embouchure du fleuve Congo. La question de la lutte antiérosive, cruciale pour la protection du littoral, a également été abordée avec les ingénieurs. « Nous devons aller vite et bien. Ce port n’est pas seulement un chantier, c’est une promesse de transformation pour notre pays », a déclaré la Première Ministre.

Devant les autorités locales et la population venue nombreuse, Judith Suminwa a insisté sur la nécessité de donner la priorité aux jeunes et aux familles de Muanda dans le recrutement de la main-d’œuvre. « Les fils et les filles de cette ville doivent être les premiers bénéficiaires de ce projet », a-t-elle martelé.

Le port en eau profonde de Banana, premier du genre en République démocratique du Congo, est appelé à jouer un rôle déterminant dans l’avenir économique du pays. Une fois achevé, il fera de la RDC un hub logistique incontournable dans la région, réduira significativement les coûts des échanges commerciaux et contribuera au désenclavement du territoire national.

La Première Ministre a également adressé un message de cohésion nationale. Elle a appelé la population de Muanda à faire preuve de patience et à rester mobilisée derrière ce projet d’envergure, tout en exprimant sa solidarité avec les Congolais de l’Est confrontés aux violences armées.

Cette visite traduit la volonté affichée du Gouvernement de suivre de près l’exécution des projets structurants et de mobiliser l’ensemble de la nation autour de la vision de transformation impulsée par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Assemblée nationale : Jean-Claude Tshilumbayi apaise les députés après les tentions contres certains membres du Bureau

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Le président intérimaire de la chambre basse du parlement, le professeur Isaac Jean Claude TSHILUMBAYI MUSAWU a eu un échange avec les députés nationaux membres du Réseau des jeunes Parlementaires (RJP). Les discussions ont tourné essentiellement autour de l’apaisement politique à l’assemblée nationale, la participation efficace de ce regroupement aux initiatives et travaux Parlementaires ainsi qu’à la stabilité institutionnelle.

En effet, lors de ces discussions à cœur ouvert, les membres du RJP, ont déroulé leurs préoccupations portant sur l’accès à l’information, le fonctionnement effectif de l’académie Parlementaire et le financement des projets d’épanouissement des jeunes au sein de cette chambre conformément à l’Article 35. En outre, les élus nationaux membres du RJP ont également promis de soutenir les actions du Bureau actuel pour un examen et un vote rapide de la loi de finances 2026, instrument essentiel de Gouvernance économique qui reste la priorité législative de cette session afin de répondre aux urgences sécuritaires liées à l’occupation militaire dans l’Est ainsi que les défis socio-économiques du pays.

A l’issue d’une longue discussion de plus de 3heures, les membres du Réseau des Jeunes Parlementaires satisfaits par la qualité des échanges qui ouvrent des belles perspectives de collaboration, ont félicité le professeur Isaac Jean Claude TSHILUMBAYI MUSAWU pour l’hospitalité accordée, le sens d’ouverture et le climat harmonieux qui contribuent à la decrispation politique. Du reste, ils ont réitéré leur soutien au bureau en vue d’assurer le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale conformément aux articles 34 et 36 du règlement intérieur de cette chambre.

Piredd Kwilu : clôture opérationnelle du projet après six ans de mise en oeuvre

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Une délégation japonaise, menée par l’ambassadeur du Japon en RDC, S.E.M Hidetoshi Ogawa, a récemment séjourné à Bandundu Ville pour les activités de clôture du projet d’opérationnalisation du système national de surveillance des forêts et des activités pilote REDD+ (SNCF Piredd Kwilu). Ce projet, mis en œuvre depuis 2019, s’achève après avoir soutenu la province du Kwilu dans ses efforts de réduction de la déforestation et de la dégradation des forêts.

L’événement de clôture a été l’occasion pour les acteurs du projet de partager les leçons apprises et les bonnes pratiques avec les parties prenantes. Le représentant de la JICA RDC, M. Keiichi OKITSU, a exprimé sa gratitude pour la collaboration avec le Ministère de l’Environnement, la province du Kwilu, et les partenaires CAFI/FONAREDD, dont l’engagement a été essentiel à la réussite du projet.

« Le Piredd Kwilu a permis d’obtenir des résultats remarquables comme la restauration de notre couvert forestier, la mise en place des comités locaux de développement reconnus aujourd’hui comme cadres de gouvernances locale et participative », a souligné le gouverneur Philippe Akamituna.

La délégation a également visité plusieurs sites pour évaluer l’impact direct du projet. Les membres ont rencontré les bénéficiaires dans la communauté et palpé du doigt les sites d’agroforesterie et une forêt de conservation. Les communautés locales ont souligné les nouvelles techniques introduites, telles que l’apiculture, l’élevage et la transformation de biochar, qui ont non seulement contribué à la restauration de la biodiversité, mais ont aussi significativement augmenté les revenus des ménages grâce à des paiements pour services environnementaux (PSE).

Pour marquer cet atterrissage, l’ambassadeur a officiellement remis au gouverneur de la province, M. Philippe Akamituna, six véhicules Land Cruiser et quatre motos Yamaha. Ces équipements seront utilisés par les services provinciaux, territoriaux et sectoriels afin de pérenniser les acquis du projet.

RDC : mort de Roger Lukaku, ancien attaquant et géniteur d’une lignée de champions

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Roger Lukaku a marqué l’histoire du football en étant sélectionné à 11 reprises avec l’équipe nationale du Zaïre. Attaquant redoutable, il a inscrit 47 buts en 135 matchs de division 1 belge, où il a successivement porté les couleurs de clubs tels que le FC Seraing, Malines ou encore Ostende.

Au-delà de son propre parcours, Roger Lukaku restera dans les mémoires comme le patriarche d’une famille de footballeurs, ayant transmis sa passion et son héritage sportif à ses deux fils devenus figures du football mondial.

Judith Suminwa lance une tournée Kongo Central

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La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, entame ce lundi une visite de travail de haute portée symbolique et politique dans le Kongo Central. Cette mission s’inscrit dans le cadre de son programme d’itinérance, avec pour objectif d’impulser un développement équilibré et de suivre la mise en œuvre de plusieurs projets stratégiques.

Première étape de la tournée, la cité côtière de Muanda sera au cœur de l’attention avec l’inspection du chantier du port en eau profonde de Banana, infrastructure clé pour renforcer la position maritime de la RDC. La cheffe du gouvernement se rendra également sur les sites d’ouvrages antiérosion, avant une rencontre populaire avec les habitants.

La Première Ministre poursuivra sa mission à Kindofula, où elle visitera le site destiné à accueillir la rélocalisation de la Base navale de Banana, une opération stratégique pour la souveraineté et la sécurité maritime du pays.

Judith Suminwa rendra hommage au Mausolée du Président Joseph Kasa-Vubu, premier chef d’État congolais, situé à Singini. Elle profitera de cette étape pour inspecter l’état de la route Manterne–Tshela–Singini ainsi que les installations du port de Boma, infrastructure majeure pour le commerce fluvial et maritime.

Point d’orgue de cette tournée, le lancement des travaux de la route Kwilu-Ngongo – Kimpangu. Ce chantier attendu depuis plusieurs décennies est présenté comme une promesse tenue du gouvernement. Son achèvement devrait faciliter les échanges commerciaux, désenclaver plusieurs localités et dynamiser le potentiel économique du Kongo Central.

Accueillie avec ferveur par les populations, cette visite traduit la volonté du gouvernement de replacer le Kongo Central au cœur de la marche vers le progrès national. Entre mémoire, souveraineté et développement, Judith Suminwa entend inscrire son passage dans une dynamique de reconnaissance du rôle historique et stratégique de cette province, porte océane de la RDC.

RDC : Hugues Boole appelle à investir dans l’agriculture et à un changement de mentalité chez les jeunes

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Lors de cette rencontre, le jeune leader congolais a souligné l’importance stratégique pour la RDC d’investir massivement dans l’agriculture. Pour lui, « c’est investir dans la paix sociale, la souveraineté alimentaire et la renaissance d’un pays dont la richesse véritable germe dans le sol congolais ». Ayant rencontré plusieurs figures influentes et investisseurs africains et internationaux au cours de sa mission en Inde, Hugues Boole estime que le développement de la RDC ne peut se réaliser sans un changement profond de cap.

Dans son allocution, il a lancé un appel vibrant à la jeunesse congolaise, l’invitant à changer de mentalité pour espérer bâtir un pays évolué. « La transformation de la RDC commence dans l’esprit de sa jeunesse », a-t-il insisté. Revenant sur la scène politique nationale, Hugues Boole a commenté l’initiative des consultations lancées par la ministre de la Jeunesse, Grâce Kutino, qu’il a qualifiée de « véritable perte de temps », tout en précisant être disposé à rencontrer la ministre afin de lui apporter son soutien et partager sa vision.

Enfin, il a profité de cette tribune pour adresser un message de réconfort aux jeunes de l’Est de la RDC, particulièrement ceux vivant sous occupation des rebelles du M23. Un appel à la résilience et à l’espoir, malgré la dure réalité sécuritaire qui frappe cette partie du pays.

Avortement sécurisé : le RJSSR appelle la RDC à harmoniser ses lois avec le Protocole de Maputo

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À l’occasion de la Journée mondiale du droit à l’avortement sécurisé, le Réseau des journalistes pour la santé sexuelle et reproductive (RJSSR) a exhorté les autorités congolaises à adapter le Code pénal aux engagements déjà pris par la RDC en ratifiant le Protocole de Maputo en 2018.

Alors que ce protocole reconnaît l’avortement dans certains cas (viol, inceste, malformation fœtale grave ou danger pour la santé de la femme), le Code pénal congolais continue de criminaliser presque toutes les formes d’avortement. Résultat : des milliers de femmes recourent encore chaque année à des pratiques clandestines dangereuses.

En 2016, plus de 146 000 avortements avaient déjà été recensés à Kinshasa, la plupart dans des conditions précaires. Selon l’Enquête Démographique et de Santé (EDS 2023-2024), la RDC affiche un taux de mortalité maternelle de 740 décès pour 100 000 naissances vivantes, l’un des plus élevés au monde.

Le RJSSR demande :

  • Au Parlement, de réformer le Code pénal pour l’harmoniser avec le Protocole de Maputo.
  • Au Gouvernement, de rendre accessibles des soins d’avortement sûrs et sans stigmatisation.
  • Aux communautés et leaders religieux, de privilégier le dialogue pour sauver des vies.

« L’avortement n’est pas un choix facile, c’est une question de santé et de dignité », rappelle le réseau, qui insiste sur l’urgence de protéger les droits et la vie des femmes congolaises.

« La Journée mondiale de la contraception est un moment d’évaluer l’impact des engagements pris »

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À l’occasion de la Journée mondiale de la contraception, célébrée chaque 26 septembre, nous avons rencontré Eliane Kibubi, responsable de la Fondation Pakadjuma Résilience. Basée à Kinshasa, l’ONG œuvre dans les quartiers défavorisés pour promouvoir les droits liés à la santé sexuelle et reproductive. Elle revient sur les défis, obstacles et attentes de sa structure face aux réalités de terrain.

kinshasaTimes (KT) Pouvez-vous nous présenter brièvement votre ONG et ses principales actions dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive ?

Eliane Kibubi (EK) : La Fondation Pakadjuma Résilience est une organisation composée d’hommes et de femmes, engagés sur cinq axes, dont les droits à la santé sexuelle et reproductive. Nous sommes basés à Kinshasa, mais nous avons la volonté de nous déployer dans d’autres provinces de la RDC.

KT : Que représente pour vous et pour votre organisation la Journée mondiale de la contraception ?

EK : C’est une grande journée qui nous permet d’évaluer les efforts déployés et les avancées en matière de santé sexuelle et reproductive. Elle rappelle aussi aux États signataires leurs responsabilités. Dans le cas de la RDC, nous avons ratifié plusieurs conventions, comme le Protocole de Maputo. Cette journée est donc un moment clé pour mesurer l’impact de ces engagements sur la vie réelle des femmes et des jeunes.

KT : Quelle est la réalité de l’accès à la contraception dans les quartiers défavorisés de Kinshasa où vous intervenez ?

EK : Le premier défi, c’est le manque d’information. Beaucoup de jeunes filles et de femmes ne connaissent pas leurs droits, ni les méthodes modernes de contraception. Faute de repères, elles se fient à des pratiques traditionnelles aux conséquences graves. Le mois dernier, avec l’ONG américaine Hesperian, nous avons mené une campagne de sensibilisation. Deux jeunes nous ont témoigné de leur recours à des méthodes traditionnelles inefficaces. Cela montre l’urgence de renforcer l’information, mais aussi de rendre accessibles des centres adaptés, avec des prestataires bien formés.

KT : Quels sont les principaux obstacles rencontrés par les jeunes et les femmes pour accéder aux méthodes contraceptives ?

EK : Il y a plusieurs barrières : la difficulté d’établir un dialogue franc avec le personnel médical, la peur du jugement, le manque de structures équipées, les croyances culturelles et religieuses, sans oublier le coût. Certains centres ne disposent même pas de médicaments. Même si nous constatons des avancées dans certains quartiers de Pakadjuma, les moyens logistiques restent très limités.

KT : Quelles stratégies votre ONG met-elle en place pour sensibiliser les jeunes et les familles à l’importance de la planification familiale ?

EK : Nous faisons beaucoup de sensibilisation de proximité, notamment du porte-à-porte. Mais cela demande des moyens pour assurer la continuité et former nos relais communautaires. Nous intervenons aussi dans les écoles et auprès des autorités locales. Nous avons compris qu’il est essentiel de transmettre ces informations dès le plus jeune âge, pour permettre aux enfants et adolescents de grandir avec une meilleure connaissance de leur santé sexuelle et reproductive.

KT : Quelles sont vos attentes vis-à-vis des autorités publiques et des partenaires internationaux ?

EK : Nous attendons un véritable accompagnement. La Fondation Pakadjuma Résilience est en contact direct avec des communautés très vulnérables. Nous plaidons pour qu’aucune femme ne soit discriminée pour avoir utilisé une méthode contraceptive. Avec l’appui des partenaires internationaux, il est possible de renforcer la résilience des ménages et d’assurer une meilleure santé reproductive. Rappelons que, selon les études démographiques, de nombreuses femmes meurent encore en RDC lors de l’accouchement, faute d’informations et d’accès aux services de planification familiale.

KT : En conclusion ?

EK : La Journée mondiale de la contraception est une opportunité pour rappeler que la santé reproductive est un droit fondamental. Investir dans l’information, la formation et les infrastructures, c’est sauver des vies et bâtir une société plus équilibrée.

Nord-Kivu : le journaliste Aimé Paluku de la Rtnc Goma arrêté par des services de securité à Butembo

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Son arrestation intervient dans un climat tendu où plusieurs journalistes et habitants quittant les zones occupées par les rebelles font face à des restrictions sévères. Ces derniers jours, des témoignages font état d’interpellations, de confiscations de documents officiels et de difficultés à circuler librement dans les zones contrôlées par les forces gouvernementales.

Cette situation suscite une vague d’inquiétudes au sein de la société civile, qui y voit une atteinte aux libertés fondamentales et une nouvelle forme de stigmatisation des populations de l’Est. « On ne peut pas comprendre que des citoyens qui tentent d’échapper aux zones de conflit deviennent suspects et soient privés de leurs droits », s’indigne un acteur de la société civile locale.

Derrière ce climat pesant, une question dérangeante revient avec insistance : le gouvernement central aurait-il choisi de sacrifier les populations de l’Est, déjà meurtries par les violences et l’occupation rebelle ?

Pour l’heure, aucune communication officielle n’a été faite sur les motifs exacts de l’interpellation du journaliste Aimé Paluku. La communauté médiatique et les défenseurs des droits humains appellent à sa libération immédiate et au respect strict de la liberté de la presse en zone de conflit.

Journée mondiale de la contraception : la RDC face au défi d’élargir l’accès aux méthodes modernes

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À l’occasion de la Journée mondiale de la contraception, plusieurs acteurs de la santé et du développement ont tiré la sonnette d’alarme sur les défis persistants qui entravent la planification familiale en République démocratique du Congo (RDC). Malgré des engagements pris au niveau national et international, la couverture contraceptive demeure l’une des plus faibles en Afrique subsaharienne.

Selon les dernières données du ministère de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale, moins de 20 % des femmes en âge de procréer utilisent une méthode moderne de contraception. Un taux qui reste très en deçà des objectifs fixés par le gouvernement congolais et ses partenaires.

Un financement en recul

Pour le Dr Patrick Djema, représentant pays de MSI RDC, qui s’est confié aux journalistes du RJSSR, la situation est inquiétante :

« Beaucoup de gouvernements qui soutenaient la RDC ont réduit leur financement globalement. Cela met en péril la planification familiale, souvent perçue à tort comme un secteur accessoire de la santé. Or, c’est un domaine qui sauve des vies et qui permet aux femmes de gérer leur maternité », explique-t-il.

Le désengagement de plusieurs partenaires internationaux, combiné à un affaiblissement de l’accompagnement politique mondial, complique davantage la mise en œuvre du plan stratégique multisectoriel de la planification familiale adopté par la RDC.

Un enjeu vital pour les femmes

Au-delà de la régulation des naissances, la contraception constitue un levier essentiel de santé publique. La Dre Anne-Marie Ntumba, directrice du Programme national de santé de la reproduction, rappelle que :

« La planification familiale ne vise pas à limiter les naissances, mais à donner à chacun la liberté de choisir le moment et le nombre de ses enfants. Elle peut réduire de 30 % la mortalité maternelle. »

Pourtant, la mortalité maternelle reste élevée en RDC, aggravée par les grossesses non désirées, les avortements à risque et les complications obstétricales évitables.

Des défis multiples

La situation est aussi préoccupante au niveau national. Le Dr Tony Mayawula, directeur exécutif par intérim de l’ABEF ND et représentant du Comité technique multisectoriel permanent (CTMP), pointe plusieurs obstacles :

  • un financement insuffisant pour l’achat et la distribution de contraceptifs ;

  • la faible disponibilité de prestataires qualifiés pour offrir des soins de qualité ;

  • le manque d’information et de sensibilisation au sein des communautés.

Un appel à renforcer l’engagement

Face à ces constats, les acteurs de la planification familiale appellent le gouvernement et les partenaires techniques et financiers à renforcer l’investissement et à placer la contraception au cœur des politiques de santé et de développement.

« Chaque franc investi dans la planification familiale contribue non seulement à sauver des vies, mais aussi à améliorer la santé des femmes, à renforcer la résilience des familles et à favoriser le développement économique », a conclu le Dr Djema.

En cette Journée mondiale de la contraception, le message est clair : assurer l’accès universel aux méthodes modernes de planification familiale est une urgence nationale et mondiale.

Eliminatoires mondiale 2026 : la liste de Sebastien Desabre pour les dernières journées

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Le sélectionneur-manager des Léopards de la RDC, Sébastien Desabre, a rendu publique ce vendredi la liste des 25 joueurs retenus pour les deux dernières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, prévues en octobre.

Au programme : un déplacement périlleux à Lomé pour affronter le Togo le 10 octobre, avant un dernier rendez-vous décisif face au Soudan le 14 octobre, au Stade des Martyrs de Kinshasa. Deux matchs qui s’annoncent cruciaux pour la qualification des Congolais au prochain Mondial.

Dans sa sélection, Desabre a misé sur la stabilité de son groupe, avec le retour de cadres incontournables et la confirmation de plusieurs jeunes qui se sont illustrés lors des précédentes échéances.

On note la présence des piliers de l’équipe tels que :

  • Chancel Mbemba (Olympique de Marseille),
  • Théo Bongonda (Spartak Moscou),
  • Cédric Bakambu (Betis Séville),
  • Sauf Yoane Wissa (Newcastle), blessé. 

  • Le technicien français a également rappelé des éléments en forme dans leurs clubs respectifs, Rocky Bushiri, Steve Kapuadi, Afimiko Pululu… 

Les Léopards vont aborder cette trêve internationale avec un seul objectif : valider leur billet pour le Mondial 2026, une première depuis 1974. Actuellement en deuxième position dans leur groupe, les Congolais devront tout donner, espérant un match nul ou une défaite du Sénégal son concurrent direct.

Calendrier des Léopards

  • 9e journée : Togo 🇹🇬 vs RDC 🇨🇩 – 10 octobre 2025, Stade de Kégué (Lomé)
  • 10e journée : RDC 🇨🇩 vs Soudan 🇸🇩 – 14 octobre 2025, Stade des Martyrs (Kinshasa)

L’Assemblée nationale rejette les pétitions visant trois membre du bureau

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Sous la conduite du président intérimaire Isaac J.C Tshilumbayi, l’Assemblée nationale, a rejetté, ce vendredi 26 septembre, les trois pétitions restantes initiées contre trois membres du bureau, conformément à la recommandation de la commission spéciale et temporaire instituée pour cette cause.

Devant la plénière et après harmonisation du précédent rapport et démission de deux membres du bureau, la commission spéciale et temporaire a in fine, rendu public son rapport adapté aux trois membres du bureau restants à savoir : Le rapporteur, le professeur Jacques Djoli, la questeure Chimène Poli Poli Lunda ainsi que la questeure adjointe, Grâce Neema Paininye.

Suivant le rapporteur de cette commission, l’honorable Yannick Mambu Mbasa, l’analyse de ces pétitions en commission a dégagé deux tendances opposées : La première jugeant non recevable et non fondée ces pétitions au regard de quelques irrégularités y constatées conformément à l’article 25 et 34 du règlement intérieur en vigueur. Notamment La seconde estimant recevable et fondée, jugeant mineures et sans impact majeures, quelques irrégularités entachant ces trois pétitions en examen.

Apres délibération, la commission spéciale a jugé irrecevable et non fondées, les trois pétitions initiées contre l’honorable Jacques Djoli, rapporteur, l’Honorable Chimène Poli Poli, questeure et l’Honorable Grace Neema Paininye, questeure adjointe. Ce rapport de la commission spéciale et temporaire a été jugée recevable par la commission après vote à mains levées.

Enfin l’Honorable Grace Neema Paininy a fait l’unanimité devant la commission qui a jugée contre la pétition initiée à son encontre.

Au cours de la conférence des présidents qui a précédée la plénière de ce 26 septembre, l’Honorable président intérimaire, Isaac JC TSHILUMBAYI a preché la quiétude et la sérénité à tous les élus, pendant cette session de Septembre qui est essentiellement budgétaire.

Journée mondiale de la contraception : en RDC, les promesses tardent à se concrétiser, le RJSSR s’alarme 

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À l’occasion de la Journée mondiale de la contraception, le Réseau des Journalistes pour la Santé sexuelle et reproductive (RJSSR) tire la sonnette d’alarme : la République Démocratique du Congo risque un recul dramatique dans la lutte pour l’accès à la planification familiale (PF). Lors d’un déjeuner de presse réunissant médias et acteurs clés du secteur, un constat amer a été dressé : entre engagements officiels et réalité sur le terrain, l’écart se creuse dangereusement.

Les chiffres récents sont sans appel. Le taux de prévalence contraceptive chez les femmes en union est passé de 18 % en 2018 à seulement 10,7 % en 2024, selon l’EDS 2023/2024. Chez les adolescentes, la prévalence contraceptive moderne demeure inférieure à 10 %, traduisant une explosion des grossesses non désirées.
La situation est d’autant plus préoccupante que 25 % des filles avant 18 ans ont déjà commencé leur maternité, tandis que la mortalité maternelle atteint 746 décès pour 100 000 naissances vivantes, l’un des taux les plus élevés au monde.

La RDC avait promis, dans le cadre de FP2030 et de la Couverture Santé Universelle, d’augmenter la prévalence contraceptive à 23 % d’ici 2025 et 30 % en 2030. Elle s’était également engagée à mobiliser 5 millions USD de ressources nationales pour l’achat de contraceptifs et de médicaments de santé maternelle.
Mais sur le terrain, la ligne budgétaire dédiée à l’achat des contraceptifs reste quasiment vide. Avec le retrait de l’USAID, partenaire historique du pays, les services de PF sont aujourd’hui extrêmement fragilisés.

Faute d’action immédiate, la RDC s’expose à une augmentation des grossesses précoces, un recours accru aux avortements à risque, et une mortalité maternelle toujours plus élevée. Pourtant, selon les experts, l’accès généralisé à la planification familiale pourrait réduire la mortalité maternelle de 30 %.

Dans son communiqué, le RJSSR appelle les autorités congolaises à honorer leurs engagements, en dotant effectivement la ligne budgétaire prévue. Le réseau invite également les partenaires techniques et financiers à maintenir leur appui, et exhorte les médias à renforcer leur rôle de veille et de sensibilisation.


« La planification familiale n’est pas un luxe, mais un droit fondamental et une urgence de santé publique. Investir dans la PF, c’est investir dans la vie des femmes, l’avenir de la jeunesse et la prospérité du pays », martèle le RJSSR.

Rutshuru : l’OGP et le PNUD redonnent espoir aux retournés par le projet « Réinventer le quotidien »

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Depuis le 5 septembre, une mission de vingt jours a permis d’identifier et de valider plus de 300 bénéficiaires, en majorité des femmes, à travers un processus participatif impliquant autorités locales, leaders communautaires et comités de base. Ces bénéficiaires sont engagés dans diverses activités génératrices de revenus telles que la couture, la coiffure, l’artisanat, la production de farine et l’agriculture. Ils recevront des kits de démarrage comprenant notamment des machines à coudre, du matériel de couture et du mobilier. Un espace de couture partagé sera également mis à disposition avec un loyer couvert pour six mois.

Le projet soutient par ailleurs six associations villageoises d’épargne et de crédit composées à 97 % de femmes vulnérables. L’objectif est de renforcer leur capital de roulement et de stimuler l’épargne solidaire. Des témoignages recueillis indiquent déjà une amélioration notable, certaines femmes ayant vu leur capacité d’épargne passer de 1 000 FC à 5 000 FC. En parallèle, la question de l’accès à la terre, particulièrement difficile pour les femmes, a été intégrée à l’initiative avec la location d’hectares cultivables et la fourniture de semences, afin de garantir une source de revenus durable.

Au-delà de l’appui économique, l’OGP veut promouvoir la cohésion sociale et le leadership féminin. Dans un contexte où plusieurs femmes leaders ont dû fuir ou vivre dans la clandestinité, des actions sont prévues pour redynamiser les structures locales et renforcer la place des femmes dans la gestion communautaire. Le projet mise également sur le sport, en particulier la revitalisation des terrains de football et la pratique du sport Zango, comme levier de rapprochement et de dialogue intercommunautaire.

Dans ce territoire marqué par l’instabilité sécuritaire et les déplacements massifs, l’OGP entend apporter une réponse à la crise humanitaire, tout en préparant l’avenir. « Nous voulons réinventer quotidiennement la vie des femmes et des jeunes filles, sur la base de leur potentiel et des opportunités locales », a souligné la coordination. Soutenu par le PNUD, la Suède, le gouvernement coréen, le Royaume-Uni via le FCDO ainsi que le FONAREV, ce programme s’inscrit dans une logique de relèvement précoce et de résilience communautaire, avec l’ambition de redonner espoir et dignité aux retournés de Rutshuru.