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RDC : le ministre de la Justice promet des réformes pour restaurer l’indépendance judiciaire

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La justice congolaise souffre d’un déficit d’indépendance, de corruption, d’un manque d’infrastructures et de ressources humaines, ainsi que de conditions carcérales déplorables. C’est le constat dressé mercredi 17 septembre, par Guillaume Ngefa, ministre d’État en charge de la Justice et garde des Sceaux, lors d’un briefing conjoint avec le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya.

Le ministre a indiqué que ses priorités incluent en premier lieu la lutte contre la corruption, qui touche, selon lui, « toute la chaîne judiciaire » : magistrats, avocats, greffiers, secrétaires de parquet et huissiers. Pour y remédier, Guillaume Ngefa a annoncé une collaboration renforcée avec le Conseil supérieur de la magistrature ainsi que des sanctions exemplaires.

Il a également évoqué la modernisation de l’administration judiciaire par la digitalisation des procédures, afin d’améliorer la transparence et l’efficacité.

Sur le plan pénal, le ministre a rappelé la compétence souveraine de la justice congolaise pour enquêter et juger les crimes commis sur le territoire national, y compris ceux attribués aux troupes rwandaises. « Les crimes ont été commis et la responsabilité des troupes rwandaises a été établie », a-t-il affirmé, assurant que les violations graves des droits humains et du droit international humanitaire feront l’objet de poursuites, « sans égard aux personnes qui les ont commises ».

Avec un teaser original, Le Kode annonce la sortie de la « prescription » musicale, « Médicament »

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Produit par label Le Kode, le collectif Energy composé de Dr Djina et Dr Hk Maestro s’apprête à dévoiler, le 26 septembre 2025, un nouveau single dont la communication sort des sentiers battus. Pour annoncer la sortie, les artistes ont choisi un support inattendu : une fiche de consultation médicale transformée en affiche promotionnelle.

Présenté comme le “patient” de cette mise en scène, Maseba Sébastien Kasongo souffrirait d’un «problème ya love. Le diagnostic est sans appel : « problème ya love3+, Trop fidèle 1+, na Ndambu ya maboko makasi ». La prescription, quant à elle, n’est autre qu’une cure d’ « Apoutshou 1000 mg », trois fois par jour, jusqu’à rétablissement complet.

Derrière l’humour et le décalage, c’est une manière pour les artistes de mettre en avant l’originalité de leur univers artistique. Ils proposent à leur public une thérapie musicale destinée à soigner les cœurs, détendre les esprits et inviter à la danse.

La sortie du titre, annoncée pour le 26 septembre, suscite déjà la curiosité. En associant musique et imagerie médicale, les artistes réussissent à créer une identité forte et une campagne promotionnelle qui se distingue dans le paysage culturel congolais.

« Soki o kufi na traitement, hôpital eko zongisa Mbongo te », lire sur un ton humoristique (On ne vous rembourse pas en cas de décès (ndlr). La chanson promet de surprendre tant par son concept que par son style. Avec cette approche originale, les artistes entendent marier créativité visuelle et intensité musicale.

En visite de courtoisie à la CENAREF : l’Ambassadeur de Belgique salue les progrès remarquables de la RDC

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La Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF) a reçu, le lundi 15 septembre 2025, Mme Roxane Bilderling, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Belgique auprès de la République démocratique du Congo, dans le cadre d’une visite de courtoisie empreinte d’une haute valeur symbolique.

Accueillie par le Secrétaire Exécutif, Monsieur Adler Kisula Betika Yeye, et la Secrétaire Exécutive Adjointe, Madame Chantal Lutundula, l’Ambassadeur de Belgique a exprimé sa pleine satisfaction face aux avancées enregistrées par la RDC dans le renforcement de son dispositif national de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

Elle a chaleureusement félicité les autorités congolaises pour leur engagement résolu dans la mise en œuvre du plan d’action du Groupe d’Action Financière (GAFI), saluant en particulier la volonté politique, la coordination multisectorielle et la détermination affichée à se conformer aux standards internationaux.

« Les progrès accomplis par la RDC sont indéniables et constituent un signal fort en faveur de la transparence, de l’intégrité et de la gouvernance économique », a-t-elle affirmé, avant de réaffirmer l’appui du Royaume de Belgique. Cet appui se traduira notamment par un accompagnement technique ciblé, le renforcement des capacités des acteurs concernés et le partage de bonnes pratiques, afin d’accélérer la sortie de la RDC de la liste grise du GAFI.

Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de la CENAREF a exprimé la gratitude des autorités congolaises à l’égard du soutien constant de la Belgique et de l’ensemble des partenaires techniques et financiers, en rassurant que toutes les mesures prioritaires prévues dans le plan d’action du GAFI sont mises en œuvre avec rigueur.

La visite de Madame Roxane de BILDERLING marque ainsi une reconnaissance claire des efforts entrepris par la RDC et consacre la CENAREF comme un acteur central de la lutte contre les flux financiers illicites, au service de la stabilité macroéconomique et de l’attractivité du pays.

RDC : la rumeur sur la mort de Bobi La Dawa, vite démentie par son fils Nzanga Mobutu

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Mais à peine la nouvelle circulait qu’un démenti officiel est tombé. Son fils, Nzanga Mobutu, a réagi via son compte X (anciennement Twitter) :

« Merci de votre inquiétude. Maman Bobi Ladawa se porte très bien et continue sa vie avec sérénité. Nous vous prions d’arrêter de relayer des rumeurs infondées. Concentrons-nous plutôt sur la vérité et sur le respect dû aux vivants. »

Par ce message, Nzanga Mobutu a mis fin aux spéculations et rappelé la nécessité de vérifier les informations avant leur diffusion, surtout lorsqu’elles touchent à la vie privée et à la dignité des personnes.

Cette polémique relance le débat sur la propagation de fausses nouvelles en RDC, où les réseaux sociaux deviennent souvent des canaux privilégiés de désinformation.

Assemblée nationale : une plénière convoquée pour examiner les pétitions visant notamment Vital Kamerhe

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Le Bureau de l’Assemblée nationale a convoqué une plénière ce mercredi 17 septembre à 14 heures dans la salle de Congrès du Palais du Peuple, afin de se pencher sur les pétitions introduites contre certains de ses membres. L’annonce a été faite à travers un communiqué officiel signé par Isaac Jean-Claude Tshilumbayi, 1e président de la Chambre basse.

Selon le texte, l’ordre du jour portera essentiellement sur la mise en place d’une Commission spéciale chargée d’examiner ces pétitions. Cette procédure s’inscrit dans le respect de l’article 32, alinéa 2, du Règlement intérieur de la Chambre basse du Parlement.

Parmi les personnalités visées figure le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, contre qui une pétition a recueilli plus de 260 signatures sur les 500 députés que compte l’institution. Une telle mobilisation témoigne du climat politique tendu au sein de l’hémicycle, où des voix de plus en plus nombreuses réclament un changement dans la gestion du Bureau.

Cette plénière, attendue avec beaucoup d’intérêt, pourrait marquer un tournant décisif dans la configuration actuelle de l’Assemblée nationale. L’issue des travaux de la Commission spéciale déterminera si les pétitions déboucheront sur un vote de déchéance contre les membres concernés.

Ebola au Kasaï : les premiers patients déclarés guéris quittent l’hôpital de Bulape

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Cette sortie marque une étape cruciale dans la lutte contre l’épidémie, qui continue de préoccuper les autorités sanitaires et les communautés locales.

Selon Médecins Sans Frontières (MSF), cette avancée est le fruit d’un travail conjoint entre le ministère congolais de la Santé, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Institut national de recherche biomédicale (INRB). « La prise en charge rapide, la surveillance épidémiologique et le soutien psychologique aux malades ont été déterminants dans la guérison », a souligné un responsable de MSF sur place.

Les patients sortis de l’hôpital ont reçu des certificats de guérison et bénéficieront d’un suivi médical ainsi qu’un accompagnement communautaire afin de faciliter leur réintégration dans leurs familles et quartiers, souvent marqués par la peur et la stigmatisation.

Pour les autorités locales, cette guérison est un signal encourageant, mais l’heure n’est pas au relâchement. La sensibilisation des populations, la vigilance sanitaire et la coopération entre partenaires demeurent essentielles pour briser définitivement la chaîne de transmission du virus dans la région.

Bunia : un prêtre blessé lors d’un nouveau cambriolage à la paroisse Saint-Kizito

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Il s’agit de la troisième intrusion en moins d’un mois contre cette institution, suscitant une vive inquiétude au sein de la communauté ecclésiale.

L’abbé Budjona, tout en appelant les autorités à prendre des mesures urgentes, insiste sur la nécessité de renforcer la sécurité autour des lieux sacrés, devenus de plus en plus vulnérables face à la recrudescence de ces actes criminels.

Cette série d’attaques relance le débat sur la protection des infrastructures religieuses dans une ville déjà marquée par l’insécurité et les violences récurrentes.

Kinshasa accueille la 24ième édition des championnats nationaux d’athlétisme

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La Fédération d’athlétisme du Congo (FEACO) a annoncé mardi la tenue de la 24 édition des championnats nationaux d’athlétisme qui aura lieu du 24 au 26 octobre 2025 au stade des Martyrs de Kinshasa. L’information a été confirmée par Hugues Mafo, directeur technique national de la fédération.

Ces championnats mettront en avant plusieurs disciplines. Les épreuves de courses de fond et de demi-fond iront du 100 mètres au 10 000 mètres. Les relais seront également programmés avec le 4×100 mètres, le 4×400 mètres par équipes ainsi que des relais mixtes.

La compétition comprendra en outre des concours de lancers, notamment le disque, le marteau, le poids et le javelot. Les sauts à longueur, en hauteur et le triple saut figurent également au programme.

Pour mémoire, la 23ᵉ édition avait réuni 15 provinces ainsi que les regroupements militaire et policier, confirmant la portée nationale de ce rendez-vous annuel. L’édition 2025 s’inscrit dans la continuité avec l’ambition de renforcer le développement de l’athlétisme congolais.

Budget 2026 : une envolée de 16% pour soutenir les infrastructures, sécurité et services sociaux

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Avec une enveloppe évaluée à 59 000 milliards de francs congolais (20,3 milliards USD), le projet de loi de Finances pour 2026 affiche une progression de 16 % par rapport à l’année précédente. Présenté lundi par la Première ministre Judith Tuluka Suminwa au Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, ce budget se veut un instrument stratégique pour stimuler la croissance, améliorer les services sociaux de base et renforcer la sécurité.

Selon la cheffe du Gouvernement, les priorités budgétaires portent sur :

  • Le renforcement de l’éducation, de la santé et de la protection sociale ;
  • La poursuite des investissements dans les infrastructures et l’énergie ;
  • La consolidation de la sécurité nationale ;
  • La couverture du service de la dette et les transferts aux provinces.

Concernant l’agriculture, Mme Suminwa a expliqué la « baisse apparente » des allocations par une réorganisation comptable : certains crédits sont désormais inscrits au budget du Ministère du Plan et du Programme de développement local des 145 Territoires.

En parallèle, le Gouvernement a soumis au Parlement le projet de loi de reddition des comptes 2024, une démarche qui illustre sa volonté de transparence dans la gestion des finances publiques. Les députés de la Commission ECOFIN devront examiner ces documents avant leur adoption et transmission au Sénat.

Avec cette hausse budgétaire, Kinshasa ambitionne de soutenir les réformes économiques et sociales tout en consolidant la stabilité institutionnelle.

CAF Ligue des Champions : Lupopo obtient le report d’une semaine de ses rencontres

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Le Football Club Saint-Éloi Lupopo a annoncé, ce lundi, avoir reçu une correspondance officielle de la Confédération Africaine de Football (CAF) confirmant le report d’une semaine de sa double confrontation face à Al Merreikh Sporting Club du Soudan.

La rencontre aller se jouera désormais le samedi 27 septembre à 15h00 au stade Kibassa Maliba de Lubumbashi, pour le compte du premier tour préliminaire de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies.

De retour d’un stage intensif de trois semaines à Tunis, les Cheminots ont regagné leur fief, déterminés à entamer leur campagne africaine avec ambition. « L’équipe est affûtée et prête à relever les défis », a assuré le club, confiant en ses chances face au géant soudanais.

Avec ce report, Lupopo bénéficie de quelques jours supplémentaires pour peaufiner sa préparation avant ce rendez-vous crucial, qui s’annonce décisif pour ses ambitions continentales.

RDC : Mbilia Bel de retour chez elle après cinq jours d’hospitalisation

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La chanteuse congolaise Marie-Claire Mboyo, connue sous le nom de scène Mbilia Bel, a regagné son domicile ce lundi après cinq jours d’hospitalisation à la suite d’un accident de circulation survenu à Kinshasa.

Durant son séjour médical à l’hôpital général de référence de Kinshasa (ex-Mama Yemo), l’artiste a bénéficié de plusieurs visites de réconfort. Parmi elles, celle de la ministre de la Culture, venue personnellement s’enquérir de son état de santé, ainsi que des responsables du ministère de la Santé, qui ont assuré la prise en charge médicale.

Selon son manager Jules Nsana, cité par l’ACP, les médecins ont recommandé un mois de repos complet avant toute reprise des activités musicales. « Nous sommes en discussion avec les responsables de la salle pour convenir d’une nouvelle date de prestation, le temps que Mbilia Bel retrouve toute son énergie », a-t-il ajouté, remerciant les autorités et les nombreux visiteurs pour leur soutien à la star de la rumba congolaise.

RDC : Le Sénat ouvre la session budgétaire et appelle au renforcement de la justice et de la sécurité

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Le Sénat de la République démocratique du Congo a officiellement lancé, lundi, la session parlementaire de septembre, consacrée principalement à l’examen du budget 2026. Dans son allocution, le président de la chambre haute, Jean-Michel Sama, a insisté sur la nécessité pour le Gouvernement de garantir une justice équitable pour tous et de renforcer l’application des lois existantes, piliers de l’État de droit.

Saluant la promulgation récente de la loi sur la programmation de la police nationale, il a exhorté l’exécutif à accélérer sa mise en œuvre. « La lutte contre la criminalité doit être menée avec des moyens adaptés et un professionnalisme irréprochable », a-t-il déclaré, insistant aussi sur le contrôle rigoureux des frontières face aux infiltrations, aux trafics illicites et à la circulation des armes.

Jean-Michel Sama a par ailleurs rappelé que cette session sera essentiellement budgétaire. Le Sénat se prépare à examiner la loi de finances pour l’exercice 2026, dès sa transmission par l’Assemblée nationale. « Le vote du budget est un exercice constitutionnel qui exige rigueur, tant dans la maximisation des recettes que dans l’affectation des dépenses », a-t-il affirmé.

Cette rentrée parlementaire intervient dans un contexte marqué par des défis sécuritaires persistants et une pression croissante sur les finances publiques, alors que le pays cherche à renforcer la gouvernance et la stabilité.

RDC : l’armée réagit aux accusations visant son chef d’État-Major général

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Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont publié dimanche 14 septembre 2025 une mise au point en réaction à une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par le youtubeur et tiktokeur Honoré Kabongo Tshibundi. 

Intitulée « Scandale dans l’Armée : que cache Jules Banza ? », cette vidéo mettait en cause la loyauté et le rôle du lieutenant-général Jules Banza Mwilambwe, chef d’État-Major général des FARDC.

Dans ce communiqué signé par le porte-parole de l’armée, le général-major Ekengé Bomusa Efomi, les FARDC rappellent que le général Banza n’a jamais été « commandant suprême adjoint », soulignant que cette fonction n’existe pas. Elles précisent également que lors de la récente mission gouvernementale à Uvira, seul le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, représentait officiellement le président de la République.

L’armée insiste par ailleurs sur le fait que son chef d’État-Major général « est resté à Uvira » après le départ de la délégation, contrairement aux accusations de fuite relayées en ligne. Elle ajoute que les questions de sécurité « ne se traitent pas devant tout le monde, encore moins sur la place publique », accusant Honoré Kabongo de donner des arguments exploitables par « l’ennemi ».

Enfin, le communiqué qualifie ses propos de « tentative désespérée d’opposer les FARDC et les Wazalendo » et appelle le youtubeur à « mesurer ses propos » et à « faire preuve d’humilité ».

Rentrée parlementaire : le bureau Kamerhe se veut rassurant

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Alors qu’une pétition contre le président de la Chambre basse est en gestation, à quelques jours de la fin des vacances parlementaires, le Bureau de l’Assemblée Nationale, conduit par le Président Vital Kamerhe, a tenu sérieux de réunions pour préparer une rentrée parlementaire placée sous le signe de l’apaisement et de la cohésion.

Conformément à l’appel du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lancé lors de la dernière réunion interinstitutionnelle, cette série de rencontres a été ouverte le mercredi 10 Septembre avec différents Caucus de Députés Nationaux. Objectif, harmoniser les priorités afin de garantir une session sereine.

Pour cette première journée, le Bureau a rencontré les élus des Caucus du Grand Équateur, Grand Bandundu et Grand Katanga. Ces échanges ont permis de dresser un état des lieux des défis rencontrés par les Populations de ces régions et de définir les urgences à inscrire à l’agenda parlementaire.

Peu avant ces échanges avec les Députés, le Bureau a réuni la Conférence des Présidents pour examiner les grands enjeux de cette session, essentiellement budgétaire.

Selon le Rapporteur de l’Assemblée Nationale, Jacques Djoli, les priorités sont claires:

  • le vote du budget 2026,
  • la situation sécuritaire à l’Est du Pays,
  • le maintien de la stabilité institutionnelle,
  • le renforcement de l’unité nationale,
  • et la défense de l’intégrité territoriale.

Les consultations se poursuivront avec les Caucus du Grand Kasaï, Grand Orientale, Grand Kivu, Kinshasa et Kongo-Central, afin de garantir une approche inclusive dans la préparation des travaux.

Cette série de rencontres vise à assurer une rentrée parlementaire apaisée, dans un contexte marqué par des enjeux sécuritaires, économiques et sociaux majeurs.

58ème Conseil des ministres : le gouvernement évalue la situation socioéconomique

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Sous la direction du Président de la République, Chef de l’Etat, le gouvernement central s’est réuni ce vendredi à la Cité de l’Union Africaine pour la 58 ème réunion du Conseil des Ministres.

En plus de la traditionnelle communication du Chef de l’Etat, les membres du gouvernement vont passer en revue la situation sécuritaire , épidémiologique et socioéconomique du pays ,à travers des exposés des ministres sectoriels concernés .

Invité à la réunion du gouvernement, le gouverneur de la Banque centrale a exposé sur l’évolution de la situation récente sur le marché de change ainsi que des biens et services.


Le conseil des ministres va aussi examiner les structures des prix des produits pétroliers pour les zones Sud et Est  qui seront présentés par le Vice-premier ministre de l’economie nationale.

Les décisions et délibérations du Conseil des ministres seront détaillées par le ministre de la communication et médias , porte-parole du gouvernement.

Panne suspecte à l’aéroport de N’Djili: le Président Tshisekedi frôle le drame

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Dans la nuit du mercredi 10 septembre, un incident aux allures d’attentat a failli tourner au drame à l’aéroport international de N’Djili. Le vol présidentiel, de retour d’une mission officielle au Kazakhstan, a été contraint de tourner dans le ciel kinois pendant près de quarante minutes, entre 2h et 3h du matin, en raison d’une mystérieuse panne électrique.

Selon des sources concordantes, l’aéroport a connu une coupure générale d’électricité affectant la piste d’atterrissage et plusieurs services aéroportuaires stratégiques. Une situation assimilée à un sabotage délibéré par certains observateurs, vu le timing et la nature de l’incident.

Heureusement, l’avion présidentiel a pu finalement se poser sans dommage, mais la psychose reste vive au sein de la population et des institutions.

À la suite de cet épisode, des interpellations ont été opérées. Le Directeur Général de la Régie des Voies Aériennes (RVA) ainsi que plusieurs techniciens en poste cette nuit-là ont été placés en garde à vue, soupçonnés d’avoir joué un rôle dans cette panne jugée suspecte.

Cet incident soulève de nombreuses interrogations sur la sécurité des infrastructures aéroportuaires du pays et la vigilance des services compétents. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer s’il s’agit d’un simple dysfonctionnement technique ou d’un acte prémédité visant à porter atteinte à la plus haute institution du pays.

RDC : décès du général de brigade Daniel Mwaku Mbuluku

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Le général de brigade Daniel Mwaku Mbuluku, commandant de la 33ᵉ région militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), est décédé vendredi 12 septembre à l’hôpital général d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu.

Selon un communiqué de l’état-major général, l’officier a succombé à un malaise alors qu’il était en service. Sa dépouille sera transférée à Kinshasa, où des hommages officiels et des obsèques militaires seront organisés.

Le chef d’état-major général des FARDC a adressé ses condoléances à la famille du défunt, en particulier à la veuve et aux orphelins.

Procès contre Kabila : la Haute Cour militaire reporte son verdict après une nouvelle requête des parties civiles

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Ces dernières demandent l’audition de trois témoins clés afin de faire la lumière sur les personnalités et comptes bancaires supposés impliqués dans le financement des groupes armés AFC-M23. La partie civile plaide également pour une requalification des faits : l’accusation de « trahison » devrait, selon elle, être remplacée par celle d’« espionnage », arguant que Joseph Kabila aurait utilisé une fausse identité durant 18 ans.

Outre ces nouvelles accusations, les parties civiles réclament aussi une réévaluation des dommages et intérêts déjà fixés.

Ce procès, inédit dans l’histoire politique de la RDC, maintient le pays en haleine. La décision de la Haute Cour militaire sur la réouverture ou non des débats est désormais très attendue, tant par la classe politique que par l’opinion publique.

Nord-Kivu : 89 civils massacrés en une nuit, l’ONU condamne la brutalité des attaques ADF

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Au total, 89 personnes ont été tuées en une seule nuit : 71 dans le village de Ntoyo (territoire de Lubero) et 18 dans le village de Fotodu (territoire de Beni). Ces massacres s’ajoutent aux violences récentes en Ituri, attribuées aux milices CODECO et Zaïre, qui continuent de cibler des civils.

« Je suis profondément choqué par la brutalité de ces attaques contre des personnes sans défense. Les civils ne sont pas des cibles », a déclaré Bruno Lemarquis, appelant au respect du droit international humanitaire et à la protection immédiate des populations.

Depuis la mi-août, les ADF ont intensifié leurs offensives, faisant au moins 140 morts et provoquant des déplacements massifs, avec des villages entiers abandonnés. Face à cette situation, le Coordonnateur humanitaire a engagé des concertations avec les autorités provinciales pour renforcer la protection des civils et adapter la réponse aux besoins urgents.

Cependant, Lemarquis a tiré la sonnette d’alarme sur la baisse inquiétante des financements humanitaires. Le Plan de Réponse Humanitaire 2025 pour la RDC, estimé à 2,6 milliards de dollars pour venir en aide à 11 millions de personnes, n’est financé qu’à 15 %. « Sans un appui financier immédiat, des opérations vitales risquent de s’arrêter », a-t-il averti.

Au-delà de l’urgence humanitaire, les Nations Unies insistent sur la nécessité de solutions politiques durables, de la prévention des conflits et du renforcement de la résilience des communautés pour briser le cycle infernal de la violence dans l’Est du Congo.

Sud-Kivu : une délégation ministérielle de Kinshasa est arrivée à Uvira après le feuilleton Gasita

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Cette visite intervient dans un climat tendu marqué par la contestation du Général Oliver Gasita, récemment désigné à un poste de commandement, mais dont la nomination est rejetée par les membres du parti Wazalendo ainsi que par plusieurs forces vives locales.

Selon des sources proches de l’administration provinciale, la mission des émissaires venus de Kinshasa consisterait à désamorcer la crise et engager un dialogue direct avec les parties prenantes afin de ramener le calme.

Pour de nombreux observateurs, la présence d’une délégation de haut niveau dans la province traduit la volonté du pouvoir central de préserver la stabilité dans cette région stratégique, longtemps fragilisée par des tensions politiques et sécuritaires.

Kinshasa : panne électrique à l’aéroport de N’djili, suspension du commandant après retard de l’avion présidentiel

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Une panne électrique d’envergure a paralysé dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 septembre l’aéroport international de N’djili, perturbant la communication entre la tour de contrôle et plusieurs aéronefs en approche de Kinshasa. Selon la Régie des Voies Aériennes (RVA), cet incident a affecté notamment l’avion présidentiel de Félix Tshisekedi, dont l’atterrissage a dû être retardé.

Dans une correspondance interne consultée par la presse, le directeur général de la RVA, Ngoma Mbaki Léonard, a annoncé la suspension du commandant de l’aéroport « jusqu’à nouvel ordre » pour « désobéissance aux instructions ». Le responsable est accusé d’avoir maintenu en service un technicien jugé « incompétent », incapable d’activer le dispositif de secours permettant de pallier la panne.

« En raison de la gravité de ces faits et conformément aux dispositions réglementaires, spécialement l’article 32 de la Convention Collective de la RVA, je vous suspends de vos fonctions pour besoin d’enquêtes », précise la décision de la direction.

L’incident a eu des répercussions bien au-delà de l’avion présidentiel : plusieurs vols ont été déroutés vers l’aéroport de Brazzaville/Maya-Maya. L’appareil du chef de l’État rentrait d’une visite de 48 heures à Astana, au Kazakhstan.

Accords miniers et industriels au cœur de la visite de Tshisekedi au Kazakhstan

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La visite d’État du Président Félix Tshisekedi au Kazakhstan a donné lieu à une série d’accords économiques et industriels stratégiques entre Kinshasa et Astana, confirmant la volonté des deux pays de renforcer leur coopération dans les secteurs minier et énergétique.

Deux mémorandums d’entente ont été signés :

  • Le premier, entre la ministre d’État aux Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba et son homologue Murat Nuetileu, porte sur le renforcement des consultations politiques et diplomatiques.

  • Le second, paraphé par le ministre des Mines Louis Watum et Yersayin Nagaspaev, ministre kazakh de l’Industrie et de la Construction, ouvre la voie à des projets conjoints dans les domaines des mines et de la géologie.

En marge de ces accords gouvernementaux, la Gécamines, par le biais de son PCA Guy Robert Lukama Nkunzi, a signé un partenariat avec Eurasian Resources Group (ERG), géant kazakh déjà implanté à Kolwezi, pour renforcer les investissements et les chaînes de valeur locales.

Ce rapprochement stratégique s’inscrit dans la volonté de la RDC de diversifier ses partenariats économiques au-delà des relations traditionnelles avec ses partenaires africains, asiatiques et occidentaux.

« Nous avons conclu des accords importants qui servent les intérêts des deux pays », a déclaré le Président Tokayev. De son côté, Tshisekedi a assuré qu’il « s’engagera personnellement pour leur matérialisation ».

Ces accords ouvrent des perspectives concrètes pour l’industrialisation des ressources congolaises, le développement d’infrastructures logistiques et énergétiques et l’intégration de la RDC dans des chaînes de valeur mondiales, notamment dans le secteur minier.

Le gouvernement ordonne la fermeture des urgences de HJ Hospitals et Diamant après le décès d’une patiente privée de soins

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Le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale a ordonné,  mercredi 10 septembre, la suspension immédiate du service des urgences de HJ Hospitals et du Centre médical Diamant, situé dans la commune de Limete à Kinshasa. Cette décision fait suite au décès tragique de Madame Divine Kumasamba, survenu dans la nuit du 7 au 8 septembre 2025.

Selon une correspondance officielle signée par le Secrétaire général à la Santé, Dr Yuma Ramazani Sylvain, la patiente, admise en urgence, aurait été privée de soins faute d’avoir pu s’acquitter d’une caution de 5 000 USD exigée par l’établissement, et ce, malgré un acompte qu’elle détenait. Cette situation aurait directement conduit à son décès.

« Pareille attitude est contraire aux prescrits du partenariat liant votre structure au ministère de la Santé publique dans le cadre de la couverture santé universelle », précise le document.

Le ministère a également annoncé qu’une enquête est ouverte par l’Inspection générale de la Santé pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame. En attendant les résultats, les urgences de l’hôpital resteront fermées jusqu’à nouvel ordre.

Ce drame relance le débat sur l’accès aux soins d’urgence en République démocratique du Congo, où le paiement préalable est souvent exigé avant toute prise en charge, malgré les engagements du gouvernement en faveur de la couverture santé universelle.

RDC : massacre dans l’Est et plaidoyer international pour la reconnaissance d’un génocide

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La République démocratique du Congo a de nouveau été endeuillée par un massacre perpétré par les Forces démocratiques alliées (ADF), affiliées à l’État islamique, dans les territoires de Béni et de Lubero.

Des dizaines de civils ont été tués lors de cette attaque nocturne, marquée par l’incendie de maisons et des violences ciblées. Depuis Genève, où il participait à un cycle d’échanges diplomatiques, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a dénoncé, mercredi 10 septembre, « une barbarie qui ne fait que renforcer notre détermination ».

« Nous travaillons avec les Ougandais pour traquer cette menace. Nous avons démantelé plusieurs de leurs bases et neutralisé certains de leurs chefs, mais ces terroristes agissent en représailles, surgissant la nuit pour terroriser les citoyens », a-t-il déclaré, rappelant que la lutte contre les ADF et la présence rwandaise dans l’Est du pays restent au cœur de la stratégie sécuritaire congolaise.

Ces attaques interviennent alors que la RDC intensifie son plaidoyer international pour la reconnaissance des crimes commis à l’Est comme un génocide. Après trois jours d’échanges à Genève, Patrick Muyaya a salué « un pas important », tout en insistant sur le caractère inachevé du combat. « New York est la prochaine étape. Nous allons porter la voix des victimes jusqu’au plus haut niveau des Nations unies », a-t-il ajouté, citant le rôle du FONAREV (Fonds national de réparation pour les victimes de violences sexuelles liées aux conflits).

Le ministre a également insisté sur le fait que les discussions et témoignages entendus à Genève ont confirmé, selon lui, « l’existence d’une intention délibérée de s’attaquer à des communautés ». Il a notamment rappelé le massacre de Rutshuru, où plus de 300 personnes ont été tuées, et les conclusions de Human Rights Watch concernant le ciblage de populations hutus. « Les éléments constitutifs du génocide sont réunis, et personne ne peut nous dénier le droit de le dire », a martelé le porte-parole du gouvernement.

Kigali pointé du doigt

Dans son allocution, Patrick Muyaya a rejeté toute tentative de mettre sur le même plan les Forces armées congolaises (FARDC) et le M23, qu’il a qualifié de « brigade avancée de l’armée rwandaise ». Selon lui, les prétextes invoqués par Kigali – réfugiés, FDLR, discours de haine – ne sauraient occulter « la volonté de détruire et de massacrer ». Le ministre a réaffirmé que « le point de passage essentiel pour régler durablement ces problèmes reste le retrait des troupes rwandaises du sol congolais ».

Entre opérations militaires conjointes avec l’Ouganda contre les ADF et bataille diplomatique à l’ONU pour obtenir une reconnaissance du « génocide congolais », Kinshasa mise sur une stratégie à double front. Mais cette démarche s’inscrit dans un contexte complexe : d’un côté, des groupes armés toujours actifs et capables de frapper massivement, de l’autre, une mobilisation internationale encore hésitante, dans un environnement diplomatique où Kigali garde de solides appuis.

RDC : La Première ministre exprime sa compassion aux victimes des attaques meurtrières au Nord-Kivu

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La Cheffe du gouvernement, Judith Suminwa a exprimé ce mercredi sa « profonde tristesse » et adressé ses condoléances aux familles endeuillées après les attaques meurtrières survenues dans les territoires de Lubero et de Beni, au Nord-Kivu, dans la nuit du 8 septembre 2025.

Selon les autorités, ces attaques attribuées aux Forces Démocratiques Alliées (ADF), affiliées à l’État Islamique, ont causé la mort de 89 civils, plusieurs blessés, des disparitions et d’importants dégâts matériels.

Dans un message officiel, la Cheffe du Gouvernement a condamné ces « actes barbares » et réaffirmé que « toute la Nation partage la douleur et la résilience » des populations touchées. Elle a également salué « le courage des survivants » et réitéré son soutien à l’ensemble des communautés affectées.

Appelant à « l’unité nationale et à la solidarité envers les populations du Nord-Kivu », la Première Ministre a assuré que le Gouvernement déploiera tous les moyens nécessaires pour « garantir la sécurité, traduire les responsables devant la justice et bâtir un avenir pacifique et prospère pour tous les Congolais ».

Ces violences viennent rappeler la persistance de l’insécurité dans l’est de la République démocratique du Congo, où les groupes armés, notamment les ADF, continuent de semer la terreur malgré les efforts des autorités et de la communauté internationale pour rétablir la paix.